Voussavez ce que c'est, des coups de marteau dans une tĂȘte Monsieur ? Il n'y a pas eu de fracture, rien. Ça grossit le truc. Il n'y a pas eu de fracture, rien. Ça grossit le truc.

Kalifa Coulibaly, attaquant du FC Nantes, a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue le jeudi 23 aoĂ»t dernier aprĂšs avoir frappĂ© une femme avec un marteau. Il Ă©tait titulaire avec son Ă©quipe le samedi 25 aoĂ»t dernier. Mise Ă  jour AprĂšs la rĂ©vĂ©lation de sa dispute "violente" avec son ex-compagne, Kalifa Coulibaly a rĂ©agi sur les rĂ©seaux sociaux via son compte Instagram comme le rapporte le quotidien sportif L'Equipe ce mardi 28 aoĂ»t "Je conteste tout acte de violence Ă  l'encontre de mon ex-compagne. Je ne l'ai, en aucun cas, frappĂ©e, ni avec un marteau ni avec quoi que ce soit d'autre. Je suis ainsi extrĂȘmement surpris et peinĂ© de ces accusations injustifiĂ©es."Scandale Ă  venir en Ligue 1, le championnat de football français. Kalifa Coulibaly, attaquant du FC Nantes, a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue le jeudi 23 aoĂ»t dernier aprĂšs avoir Ă©tĂ© interpellĂ© par les forces de l'ordre. Il aurait tentĂ© de frapper une femme avec un marteau selon les informations du mĂ©dia Ouest-France. LibĂ©rĂ©, le joueur a pu ĂȘtre titularisĂ© le samedi 25 aoĂ»t avec son Ă©quipe contre le mĂ©dia, "les faits ont eu lieu dans un lieu privĂ©". Les forces de l'ordre ont Ă©tĂ© appelĂ©es par les voisins, alertĂ©s par les cris. Il a ensuite Ă©tĂ© interpellĂ© et a passĂ© la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 aoĂ»t en garde Ă  vue. Aucune plainte n'a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e et le joueur a pu regagner son domicile et jouer avec son Ă©quipe le samedi 25 aoĂ»t. C'est le fils de Waldemar Kita, le prĂ©sident du club, qui a Ă©tĂ© le chercher Ă  sa sortie de garde Ă  vue. Le parquet de Nantes pourrait dĂ©cider d'engager des poursuites contre le footballeur originaire du Mali."Il cherchait toujours un prĂ©texte pour me taper"C'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre fois qu'un joueur de football est accusĂ© de violences. En mars dernier, l'ex-compagne d'un joueur passĂ© par le championnat français confiait "N'importe quoi pouvait dĂ©clencher sa violence... Il cherchait toujours un prĂ©texte pour taper. Et ce n'Ă©tait pas des petites gifles, mais des coups de poing dans le ventre, sur le visage, partout... ... Quand il me voyait pleurer aprĂšs m'avoir tapĂ©e, il se rapprochait de moi, me demandait pardon, puis me forçait Ă  faire l'amour. Je me dĂ©battais, mais je pense que ça l'excitait. Quand c'Ă©tait fini, je continuais Ă  pleurer dans mon coin."

Cest en 1994 que Robin Le Mesurier a rencontrĂ© celui pour qui il sera et restera le guitariste favori : "La premiĂšre fois que j’ai rencontrĂ© Johnny, Ă  Los Angeles, c’est comme si
[Intro]Ouais x5C'est Juliano mon poteC'est la crise au tieq mecOk x4C'est JuL au mic, yeahOk[Couplet]J'prend pas tes restes, j'suis un extraterrestreTu veux savoir c'qui m'intĂ©resse ? Mettre bien la mif, c'est pas de faire le voyou en terrasseJ'suis dans tes rĂȘves, tu m'Ă©coutes quand tu fumes, qu'tes raideEt si j'te raye, ca arrive Ă  6 du mat comme une descente du raidPour avoir tous mes sons, il te faut plus d'un TÉRAY'aura encore des sons qui sortiront le jour oĂč on m'enterrera4h du mat brouncha, j'Ă©coute de l'opĂ©ra vers l'opĂ©ra, et t'inquiĂšte avec ma clique on sait qu'si on t'fais tu mal on l'payeraDes disques d'or j'dĂ©robe, et tu peux m'voir dans Marseille entrain de faire des roues ou poser dans une caisse en train de faire des rimesEt j'vois la chance que j'ai quand j'vois ce jeune Ă  l'intĂ©rimJ'sais qu'c'est pas terribleT'inquiĂšte poto j'ai pas craquer, toujours la classe mĂȘme en claquetteEt comme j'me sens traquer j'fais plus d'trajet avec une plaquetteJ'peux mĂȘme plus aller acheter une baguette, j'peux plus faire une bagarre, j'peux plus brancher une gadji, Tchikita va m'demander la VARMoi, j'ai rempli comme XXX, dans ma tĂȘte c'est l'dĂ©sordre, j'peux plus aller au bazar, j'peux mĂȘme plus m'poser au bar zinJ'Ă©cris le soir sur un parking sombre, et la concu elle tremble, elle a la parkinsonEt j'rigole pas comme Kim-Jong-Un, Ă  part mon frĂšre qui m'sonne, j'suis en sapĂ© jaune couleur Homer SimpsonJ'remercie l'son, c'est ça qui m'sauve, mais il les rend fou, gros, c'est ça qui m'souleÀ chaque Ă©preuve j'ai un nouveau jaloux qui m'sort du sol, enfaite moi j'suis bon qu'Ă  faire du sale, qu'estia frĂ©rot, tu souleD&P sur l'Ă©cusson, tous les jours y'a un label qui sort et moi j'leur fait des leçons un peu comme Alex FergusonEt j'me verrai pas passer sur Ardison, 19 ans que j'rap ouais maintenant j'ai l'art du sonJ'Ă©tais au quartier avec mon maillot de l'OM Erikson, Ă  6 du mat c'est pas pour te ramener des croissants que Éric sonneMa Maman j'l' aime, mon Papa aussi, qu'on m'les enlĂšve, je vois pas c'est impossibleOuais, poto reviens pas m'voir pour m'raconter tes problĂšmes, la rue m'a marquer, tu crois j'vais m'mettre Ă  Ă©crire des poĂšmesLa bohĂšme, ca veut dire qu'on est heureux, on a reprit le terrain un peu comme les culs-terreux, dans la boite Ă  gants un cutteur, j'mappelle Karim sur Uber EatsÇa branche des gadjis comme Ribera, ça veut percer comme RibĂ©ryDans ma tĂšte c'est Beyrouth, j'entre dans Marseille et j'grille des feux rouges, ils ont refait les travaux, putain j'reconnais plus les routesTu m'verra jamais sucer des gens, raconter des lĂ©gendes, viens dans l'maquis, tu verra y'a pas que la vigne qui pousse dans les champsAll eyes on me, comme TUPACJ'ai des ennemis, dis moi oĂč ça ?Et si il faut les outils, on peut avoir tout çaMon bĂ©bĂ© elle m'adoucit, quand elle m'fait des bouts sacresCristalline citron, j'fais un pĂšte j'vais au micro, et quand on rode, la police, nous l'Ă©vitons et comme dit XXX, ici, personne a la vidange, pas malheureux car pour certains, d'une voiture, on ait la vidangeMes disques d'or, ma carriĂšre, c'est pas du bidon, j'fais pas d'mi-temps, j'fume j'suis distant, pour Jean Vuitton, du pĂšre au fiston, j'ai percĂ© sans piston, c'est pour les fous du bĂ©ton qui veulent s'acheter des pythonWesh alors la zone ca dit quoi ?Moi j'vais m'boire un p'tit coup, ici ça s'embrouille pour 10K et ça dit qu'ça va bien s'passerPar les Ă©vĂ©nements du passĂ©, on s'dit la chance oĂč elle est passĂ©e?C’est dĂ©classĂ© ça voulait une tof Ă  MalpassĂ© j’avais l’maillot Milan ACJ’ai les poumons encrassĂ©s j’ai fait la coupe j’me suis rasĂ©J’ai vu la concu sur ma route, sans faire exprĂšs j'lai Ă©crasĂ©La j'suis dans les bouchons un mec me regarde il fait l’macEt les potos ils veulent s’refaire ils ont investis dans un snackEt fais pas l'fou sur les rĂ©seaux j'connais des gens qui peuvent te hackEt moi j'suis la preuve tu peux devenir millionnaire sans avoir l’bacPour ceux d'la soli Jusqu’au parc pour ceux qui portent ma marqueJ'peux voir le bonheur pour ça j’irais ouais mĂȘme Ă  la barquePour ceux d’Lyon jusqu’à TourcoingNanterre les pablos ca sort Jusqu’à bordeauxC"qui porte du streefight du S BoneL’ovni il fait TB trentaine encore deboutPoto j'm’éloigne des gens parce que que ça porte des boulesEt j'men bat les couilles j'prĂ©fĂšre un mec qui montre pas son buzz qu’un mec qui en joueA Marseille ça teste les kalash comme marteau dans choufÇa s'fait des escroqueriesTon charbon ça s'l’approprieÇa veut plus braquer Franprix et ça veut finir propriShowcase ma team elle crie un verre pour lever l’crackEt nique les hypocrites j'vous baise ça y est mon cerveau craqueJ'suis pas Drake ni Kendrick LamarAvec tout c'que j’entends moiJ'vais m'faire vite la malleEt au charbon y’a la frappe des fois y’a des p'tites lamellesMh mh des fois y’a des p'tites lamellesJ'men fous d'faire le gros y'avait la boulette sur ma chaussetteJ'vis la nuit comme la chauve souris Ă  mon pet j'fais la causetteJ'fume alors j'crache ma haine sur l’anti popUn mec en manque de love te dira j'prĂ©fĂšre 10 folles que 10 potesMarre d'ĂȘtre en panne de blondeDemain j'm’achĂšte 10 paquetsFais attention qui tu piques car tu peux finir comme Tupac???? Un ovni dans l’RS6 breakMon bĂ©bĂ© m'fait des brik elle m’met bien j'lui dit ne brikPasse moi le briquet dĂ©dicace Ă  Bribs nous personne on brouteMets moi la prod lĂ  J'vais faire un drame mettez vous Ă  l’abriVaut mieux que tu mettes ta famille bien, que t’investisses dans des biensVaut mieux que tu demandes rien, fais toi seul ton cheminJ'suis posĂ© dans l’RS J'suis pas trop sur les rezJ'TraĂźne pas avec des fils de, j'prefere rester Ă  la maisLa plupart de mes potes moi ils sont accros Ă  la hessJ'connais pas trop de potos qui ont percĂ© Ă  la MahrezJ'suis fier d'tout c'qui m’arriveMerci bon dieu tous mes projets s’concrĂ©tisentHm hm faut donner pour recevoir faut pas recevoir pour donnerPoto j'tai dit J'suis pas l’king donc tu peux pas m'dĂ©trĂŽnerJ'suis trop vrai pour faire la starSouvent capuchĂ© dans l’monsterAvec ma gadji le soir sur un ducati roadsterSous vodka redbull tagadaOpinel dans la Canada moi tu sais c’est tout pour la darLe sang lĂ  tia deconnĂ©Montes le son j'vais t’étonnerMh tu vas descendre frĂšre j'parle pas japonaisLe sang maintenant tu m'connaisJ’ai rien fait d’tout l’étĂ©Par jour j'fume 10 petous j’entends des histoires toutes petĂ©esEt c'que ça s'fait pas Pour des sous on m'dit Jul t’as tout pĂ©tĂ©Merci Ă  tout c'qui m’ont aidĂ©s mes CD j'pense plus Ă  les fĂȘterOuais L'cash naĂźt au charbon, embrouille ça descend l’pepomÇa fait l'signe au Japon ça fait des tractions des pepomsJ'suis comme toi tous les jours j’apprends et tout l’temps le bonheur j’attendEt MalgrĂ© les coups durs J'suis un battant comme ceux en taule rĂ©veillĂ©s par l’matonDe bon matin j'vois la flicailleJ'vois ce maçon partir travailler alors qu’il cailleDe bon matin dans les quartiers ça daĂŻQue d'la frappe ça ravitailleMais ça va ĂȘtre fin en c'moment que ça mitrailleOuais l’ovni il est loin du monde pendant que le maton il fait sa rondeOn m'dit qu’ĂȘtre gentil ça paie pas trop d'coeur ça m'tue a la longueEt j'fume la moula galagaJ’ai toujours la dala dalleJ'donne mon amour Ă  ma nana et j'ferai tout pour ma mamaQuand j’ai fait des showcase j’ai fait croquĂ© quand j’étais MaxPas d'permis j’ai le X ADV mais J'vais me reprendre un T MaxJ'suis toujours le mĂȘme mec et les gens disent que j’ai changĂ©Mais poto relax, j'peux me prendre 10 rolexEt j'fais jamais l’macLe p’tit il fait TB dans l’quartierSa mĂšre elle lui dit rentre NardinomoukC’qui arrive c’est c'qui rĂ©flĂ©chissent pas qui fontTrop d’imbrule en moi tu comprend pourquoi j’ai l'coeur qui fondGros tia la tĂȘte pleine d’embrouille quand t’as les poches videsL’argent fait pas l'bonheur mais avec tes projets se font viteSi t’as un problĂšme viens, parait qu’on habite pas loinTu dis aux gens qu'tu m’aimes pas, moi j’en pensais pas moinsLa j'suis posĂ© vers les kmoins, 2h du matAssis dans la caisse en fumette on regarde passer les camionsWsh cabron wsh mamacita moi j'viens d'la citĂ©OĂč tous les p'tits sont excitĂ©s ils t’fument si leurs noms t’as citĂ©J’ai des douleurs au corazĂłn, me calcule pas la zineJ’évite parasite tu m'vois en RS d’un coup tu m'vois en ZIPJ'fais pas d’maniĂšres, quand ça veut la photo j'fais marche arriĂšreDes hauts des bas des potos perdus, c’est ma carriĂšreJ'construisais mon chĂąteau, pendant qu’ils m'jetaient des pierresJ'peux pas aider tout l’monde poto J'suis pas l’abbĂ© pierreEn c’moment, j'm'arrĂȘte plus d’écrire j’essaye d’maigrirJ'suis Au micro nique les gensJ’ai mis ma mif en fond d’écranJ'fais pas le gros pour attirer les misses pour attirer les massesY’a l'covid Mais on m’reconnait toujours mĂȘme sous le masqueHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum 16octobre 2006. Pas besoin d'acheter un marteau de gĂ©ologue pour aller sur le terrain, un bon marteau de maçon, une massette et quelques burins (un plat et une pointe) suffisent amplement, et surtout des lunettes de protections et des gants INDISPENSABLES :coucou!: 1.1k. 16 octobre 2006.
Le 13 novembre 2021 Tout investisseur en bourse le sait trader consiste aussi Ă  anticiper. Pour faire fructifier sa fortune, il faut observer attentivement l’évolution des marchĂ©s. Il est important de pressentir la fluctuation des tendances pour ne pas ĂȘtre surpris. Et s’il n’est pas toujours possible de tout prĂ©voir, certaines mĂ©thodes permettent une certaine prĂ©voyance. Parmi ces mĂ©thodes, il y a l’observation des figures, une approche incontournable en analyse technique. Autrement dit, on se base sur la reprĂ©sentation graphique des fluctuations rĂ©currentes. Les identifier constitue une Ă©tape cruciale dans l’établissement d’une bonne stratĂ©gie boursiĂšre. À travers cet article, nous allons dĂ©crire et expliquer comment fonctionne l’une d’entre elles en particulier le chandelier japonais appelĂ© marteau ». Les chandeliers japonais de quoi s’agit-il ? Avant de s’intĂ©resser Ă  la figure du marteau en particulier, il est important de rappeler en quoi consistent les chandeliers japonais en bourse. Comme leur nom l’indique, ce sont des modĂšles de graphiques particuliers, comparables Ă  des chandeliers dans leur forme, qui ont Ă©tĂ© conceptualisĂ©s au Japon. Ce sont de prĂ©cieux outils pour le trading. Les chandeliers japonais offrent un indice visuel de la maniĂšre dont le cours des actifs Ă©volue dans le temps. En rĂ©alitĂ©, on parle de chandeliers pour l’ensemble des symboles, qu’on dĂ©signe individuellement comme des bougies. La forme d’une bougie est assez complexe Ă  interprĂ©ter de prime abord, puisqu’il y a trois Ă©lĂ©ments Ă  prendre en compte 1. La couleur La bougie peut ĂȘtre rouge ou verte, selon une signalĂ©tique assez intuitive. En effet, le rouge correspond Ă  une tendance baissiĂšre, alors que le vert reprĂ©sente une tendance haussiĂšre. La couleur est en rĂ©alitĂ© dĂ©terminĂ©e par la maniĂšre dont le coĂ»t de l’actif a Ă©voluĂ©. Le coĂ»t de clĂŽture doit ĂȘtre supĂ©rieur au coĂ»t d’ouverture pour que la tendance soit considĂ©rĂ©e comme haussiĂšre le vert est alors Ă  l’honneur ! Dans le cas contraire, c’est le rouge qui s’impose. Cela permet d’avoir un aperçu intĂ©ressant au premier coup d’Ɠil, mais il serait dommage de ne pas apprĂ©cier la figure dans son ensemble. 2. Le corps et la mĂšche En effet, le corps de la bougie sa forme, en quelque sorte peut guider l’analyste. Si le symbole est particuliĂšrement Ă©tirĂ© sur la longueur, alors de nombreux acheteurs ont investi. Dans le cas contraire, les investisseurs se sont faits plus rares. La mĂšche, elle, permet d’apprĂ©cier la fluctuation des taux au cours d’une pĂ©riode prĂ©cise. Par exemple, si la mĂšche est plus petite en haut de la bougie qu’en bas, alors cela signifie que les investisseurs ont Ă©tĂ© timides au dĂ©part, puis qu’ils ont plus largement investi. Les chandeliers japonais la figure du marteau La figure du marteau en bourse, faisant partie de la famille » des figures en chandeliers, est intĂ©ressante parce qu’elle permet d’espĂ©rer un retournement de tendance vers le haut. On ne parle pas de marteau » pour rien. Notre bougie ressemble justement Ă  cet outil, bien que d’une façon schĂ©matique Dans ce cas, la situation n’est pas forcĂ©ment idĂ©ale, puisque cette figure du marteau ne peut apparaĂźtre que si la tendance gĂ©nĂ©rale est Ă  la baisse. Mais elle correspond tout de mĂȘme Ă  un signe positif, qui peut laisser entrevoir une situation favorable aux acheteurs. La reprĂ©sentation ci-dessus ne le laisse peut-ĂȘtre pas comprendre clairement, mais pour parler de marteau, il faut que la mĂšche fasse le double du corps. Cette condition remplie, les investisseurs peuvent imaginer un renversement de la tendance. Figure du marteau une intĂ©ressante symbolique Ce n’est pas pour rien que le Japon place les idĂ©ogrammes au centre de son Ă©criture. La symbolique est extrĂȘmement importante dans les systĂšmes de communication asiatique. En ce qui concerne le marteau en bourse, il est intĂ©ressant de constater qu’en ressemblant certes vaguement Ă  l’outil rĂ©el, il peut en symboliser l’effet la figure vient frapper un coup sur la tendance baissiĂšre, de maniĂšre parfois salvatrice. Ce lien intime entre le visuel et l’évolution des cours dans la reprĂ©sentation japonaise des fluctuations peut aider les dĂ©butants ou ceux qui prĂ©fĂšrent apprĂ©cier la situation en quelques coups d’Ɠil. La figure du marteau en bourse pour conclure La figure du marteau en bourse est une variante des chandeliers japonais. Elle permet aux investisseurs de souffler » un peu, puisqu’elle indique une rupture positive dans un contexte de tendance baissiĂšre. Mais comme pour toute figure utilisĂ©e en analyse technique, celle du marteau n’est pas infaillible. Le retour Ă  la hausse peut ĂȘtre Ă©phĂ©mĂšre. L’enthousiasme peut vite ĂȘtre mis Ă  mal par d’autres retournements inattendus. Il faut donc toujours faire preuve de prudence et considĂ©rer les figures comme des outils prĂ©visionnels
 non comme des garanties d’enrichissement. Rubrique Bourse en ligne, Forex, devises
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thoramour et Thunder, conclusion. Traitant avec un dieu guerrier nordique qui croit que tous ceux qu’il aime sont en train de mourir, vous vous retrouverez Ă  combattre les tĂ©nĂšbres, l’espace lointain et les chĂšvres hurlantes. Thor : amour et Thunder c’est un film d’animation, mĂȘme un peu fou, adaptĂ© Ă  tout le monde, surtout aux

1 La notion de solidaritĂ© familiale » est d’usage courant et remplit volontiers les discours tenus sur les relations qu’entretiennent entre eux des individus que des rĂšgles explicites ou implicites, juridiques ou idĂ©ologiques [2], ont colligĂ© dans une forme sociale aux contours Ă©vanescents et qu’on appelle la famille ». Elle est aussi d’usage rĂ©current dans le discours des instances publiques et sert Ă  l’occasion Ă  tracer des lignes de dĂ©veloppement de politiques publiques. Elle est encore d’usage frĂ©quent dans les sciences sociales, mĂȘme si les plus attentifs de ses reprĂ©sentants ont su souligner les limites analytiques, pour ne pas dire l’inconsistance thĂ©orique, qu’elle recelait. C’est ce dernier usage qui retiendra ici notre attention. Notamment parce qu’il nous semble s’y jouer un de ces moments de confusion au cours desquels une notion de sens commun tend Ă  prendre valeur scientifique et, rĂ©ciproquement, sa prĂ©sence dans l’arsenal conceptuel d’une discipline scientifique Ă  fournir du crĂ©dit Ă  son usage politique. C’est pourquoi nous serons conduits Ă  ne voir dans la notion de solidaritĂ© familiale » qu’un syntagme affectif » simplement contre-factuel quant aux principes d’ordonnancement de la sociĂ©tĂ© française contemporaine. 2 Nombre de sociologues continuent en effet d’employer l’expression solidaritĂ© familiale » dans leurs travaux. Le plus souvent, ils en font un usage descriptif pour dire ce qui se passe entre des individus apparentĂ©s au sein de circonscriptions parfois dĂ©licates Ă  Ă©tablir mais correspondant peu ou prou Ă  l’idĂ©e de famille au sens moderne qu’ont su Ă©tablir les historiens. Et l’on peut toujours le faire de cette maniĂšre puisque cela n’engage rien d’autre que la dĂ©signation d’un exercice social factuel gĂ©nĂ©rique dont on prĂ©cisera le contenu sĂ©mantique par l’emploi d’autres termes Ă  l’acception plus rigoureuse tels Ă©change, don, dette, obligation, partage, etc. C’est donc l’usage proprement conceptuel de la notion qui se rĂ©vĂšle problĂ©matique pour le sociologue. Traite-t-il en effet d’un fait social » pour parler comme Durkheim, c’est-Ă -dire d’un phĂ©nomĂšne qui, par-delĂ  son pouvoir de contrainte sur les individus, s’impose Ă  l’analyste en vertu de sa puissance de structuration ou d’ordonnancement de la sociĂ©tĂ© ? Ce qui revient Ă  attribuer un sens objectif » Ă  la solidaritĂ© familiale, pour parler cette fois comme Weber. Ou bien, se contente-t-il d’user d’une catĂ©gorie commune et commode pour dĂ©crire ce qu’il observe, tout en l’érigeant, ce faisant, au statut de concept analytique spĂ©cifique ? C’est bien ce dernier usage du vocable qui paraĂźt fautif, sociologiquement parlant. 3 D’ailleurs, c’est parmi les sociologues qui ont Ă©tudiĂ© les rĂ©seaux de parentĂ© et les Ă©changes qui s’y dĂ©roulent, qu’on rencontre le plus de rĂ©ticence Ă  confĂ©rer Ă  la notion de solidaritĂ© familiale » le statut de concept pertinent pour rendre compte des formes majeures sous lesquelles se structurent nos sociĂ©tĂ©s. Et ceux-ci ont su Ă  l’occasion mettre des guillemets autour du syntagme solidaritĂ© familiale ». Ne serait-ce qu’en raison des effets de maintien, voire de renforcement, des disparitĂ©s sociales observĂ©s Ă  travers les Ă©changes qui ont rĂ©ellement cours. C’est le cas, notamment, de Jean-Hugues DĂ©chaux qui, dans une perspective de stratification sociale, Ă©tablira qu’ il n’existe pas, s’agissant de l’entraide familiale, de cadre normatif unique Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ© » [3]. Il rĂ©affirmait ainsi son opposition aux orientations analytiques qui souhaitaient voir dans la solidaritĂ© familiale » l’utile complĂ©ment ou l’heureux substitut des solidaritĂ©s institutionnelles. Car, Ă©crivait-il, la reprĂ©sentation irĂ©nique de la solidaritĂ© familiale, toute de chaleur et de force, se double d’une vue globalisante oĂč le qualificatif “familial” fonctionne comme un Ă©cran » [4]. 4 L’avertissement Ă©tait donc ferme. MalgrĂ© cela bien des analystes du social maintiendront l’idĂ©e qu’une solidaritĂ© familiale » traverse toujours les rapports que nous entretenons avec nos proches et cela pour le plus grand profit de la cohĂ©sion d’ensemble de la sociĂ©tĂ©. La perdurance de cette idĂ©e, ce qui fera donc Ă©cran », tient Ă  ce qu’elle paraĂźt s’articuler sur une vision anthropologique fondamentale selon laquelle, avant de former des sociĂ©tĂ©s complexes et diversifiĂ©es, les Hommes auraient construit leurs rapports collectifs au sein d’unitĂ©s Ă  caractĂšre familial. Les solidaritĂ©s familiales » d’aujourd’hui, surtout lorsqu’on met l’accent sur leur trait spontanĂ©, n’en seraient qu’une trace archaĂŻque. En quelque sorte, un invariant anthropologique remodelĂ© Ă  l’aune de notre modernitĂ©. D’oĂč l’attachement affectif » au syntagme. 5 Nous proposons cette interprĂ©tation parce qu’au-delĂ  des mĂ©prises analytiques auxquelles peut conduire la notion de solidaritĂ© familiale », se fait jour un enjeu proprement sociologique portant sur la nature de notre sociĂ©tĂ© – entendons, ses caractĂ©ristiques majeures de structuration – et donc sur sa capacitĂ© Ă  intĂ©grer une telle solidaritĂ© familiale » Ă  titre de modalitĂ© de rĂ©gulation collective. En d’autres termes, il convient d’interroger sur le plan sociologique la valeur thĂ©orique qu’il y aurait Ă  poursuivre des analyses en termes exclusifs de solidaritĂ© familiale ». 6 Sur le plan Ă©pistĂ©mologique, la thĂšse, ici dĂ©fendue, est de soutenir que la solidaritĂ© familiale » ne peut recevoir, dans notre sociĂ©tĂ©, qu’un sens subjectif », selon l’acception que donnait Weber au vocable. Elle ne saurait prĂ©tendre au sens objectif » que doit poursuivre le sociologue [5]. Partant, on ne saurait la tenir pour un concept analytique opĂ©ratoire en vue d’analyser et de comprendre l’ordonnancement de notre sociĂ©tĂ©, mĂȘme si elle guide l’agir de bien des acteurs sociaux et ainsi recevoir une description objective de la part du chercheur. C’est ce que cet article se propose d’établir. Pour ce faire, il reprendra Ă  nouveaux frais des arguments dĂ©jĂ  exposĂ©s Ă  titre exploratoire dans des travaux antĂ©rieurs et tentera de fournir une synthĂšse prospective de ce que la solidaritĂ© familiale » peut occuper comme place et tenir comme rĂŽle dans le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ©. Les apories de la solidaritĂ© familiale 7 Dans un article publiĂ© en compagnie de Michel ChauviĂšre dans Sociologie du travail, en 2003, nous avions cherchĂ© Ă  souligner combien la notion de solidaritĂ© familiale Ă©tait sujette Ă  produire des confusions de sens lorsqu’il Ă©tait question de penser selon un continuum sĂ©mantique l’exercice de la solidaritĂ© Ă  l’échelle sociale publique et Ă  l’échelon familial privĂ©. C’est qu’entre ces deux niveaux d’apprĂ©hension, ces deux instances putatives d’exercice de la solidaritĂ©, se jouent diffĂ©rentes configurations de justice. La solidaritĂ© sous l’égide de l’État et la solidaritĂ© pratiquĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de la famille ne semblent guĂšre rĂ©gies selon les mĂȘmes rĂšgles », Ă©crivions-nous [6]. En un sens, leurs Ă©thiques les opposent substantiellement. Pour l’une – la solidaritĂ© publique –, c’est une Ă©thique de justice Ă©galitaire qui lui prĂ©side. Pour l’autre – la solidaritĂ© circonscrite Ă  la famille –, c’est une Ă©thique discrĂ©tionnaire qui s’impose. Modulo, bien entendu, la correction apportĂ©e par les rĂšgles de droit en la matiĂšre et consignĂ©es, pour l’essentiel, dans le Code civil français. Lesquelles rĂšgles de droit ne relĂšvent nullement de la coutume familiale, mais bien des principes constitutifs de la collectivitĂ© sociale nationale, voire, de plus en plus fortement, internationale. Ce qui montre dĂ©jĂ  combien la solidaritĂ© familiale » se trouve contrainte » par la rĂšgle publique. 8 Ainsi, et pour ne prendre qu’un exemple les difficultĂ©s de diverses natures rencontrĂ©es par l’un des membres d’une famille ne reçoivent-elles de rĂ©ponses que largement distribuĂ©es sur ce que nous pouvons dĂ©signer comme l’axe de leur pertinence et de leur efficacitĂ©. En effet, ce qui est prĂ©sentĂ© trĂšs souvent comme la solidaritĂ© spontanĂ©e », naturelle », si ce n’est substantielle » de la famille admet un large spectre de rĂ©alisation de l’abstention – quand ce n’est la rĂ©cusation de la part du destinataire – Ă  l’établissement d’une rente de situation – que ce soit celle inhĂ©rente Ă  la fortune du groupe familial ou celle obtenue de facto par des formes de chantage sentimental » ou autres modalitĂ©s de tanguysation » [7]. Modulo toujours les rĂšgles de droit prĂ©citĂ©es, la solidaritĂ© procurĂ©e par la famille Ă  l’endroit du membre en difficultĂ© s’avĂšre ĂȘtre des plus variables, si ce n’est parfois des plus versatiles [8]. C’est que, Ă  l’intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre laissĂ© Ă  l’initiative de la famille par la rĂšgle de droit, s’expriment toutes les caractĂ©ristiques singuliĂšres privĂ©es de ladite famille. Cela va, bien Ă©videmment, de ses capacitĂ©s Ă©conomiques, matĂ©rielles et pĂ©cuniaires, jusqu’à ses options idĂ©ologiques lato sensu, c’est-Ă -dire autant l’air ambiant que l’on respire que la tradition que l’on suit aveuglĂ©ment dans le domaine culturel, celui des croyances religieuses ou celui de l’élection d’un mode de vie, sans oublier la dimension psychologique longtemps qualifiĂ©e de nĂ©vrotique de la configuration familiale [9]. 9 DĂšs lors, l’aide, le secours, le soutien, l’appui et tous les termes qui servent Ă  Ă©noncer la modalitĂ© par laquelle se rĂ©aliserait l’idĂ©e gĂ©nĂ©rique de solidaritĂ© familiale, vont, d’une maniĂšre ou d’une autre, avoir tendance Ă  souligner la relativitĂ© de la prĂ©sumĂ©e solidaritĂ© familiale. Aucun de ces vocables ne s’accompagne, en effet, de l’idĂ©e d’obligation absolue, a fortiori de nĂ©cessitĂ© intrinsĂšque. Celles-ci n’adviennent qu’à la faveur d’une adjonction sĂ©mantique extĂ©rieure Ă  l’univers familial, particuliĂšrement, rĂ©pĂ©tons-le, sous la contrainte de la loi. Certes, des rĂšgles – le plus souvent des rĂ©gularitĂ©s d’observation relativement stables dans le temps – peuvent apparaĂźtre aux yeux du chercheur, elles peuvent mĂȘme ĂȘtre formulĂ©es Ă  titre de motivations ou de justifications des comportements d’entraide, de soutien, d’appui, etc., par les protagonistes, mais elles ne forment pas encore une norme sociale de l’agir en sociĂ©tĂ©. Celles-ci relĂšvent de la discrĂ©tionnaritĂ© des individus concernĂ©s et, partant, ressortissent aux mobiles de l’action qu’ils engagent. Or, ces mobiles ne rĂ©flĂ©chissent pas nĂ©cessairement – ne sont donc pas rĂ©ductibles – Ă  des normes de niveau sociĂ©tal. Bien sĂ»r, le sociologue, sur la base des observations qu’il aura construites, tentera de dĂ©gager la possible structure nomologique qui organise ces mobiles, mais il ne pourra, s’il veut rester wĂ©bĂ©rien, en infĂ©rer qu’il a vĂ©ritablement affaire Ă  une norme sociale » [10]. 10 En d’autres termes, la solidaritĂ© familiale, entendue comme nĂ©cessitĂ© sociale exprimĂ©e sous forme d’un impĂ©ratif Ă©manant du groupe familial, n’opĂšre jamais que sous la pression d’une norme hĂ©tĂ©ronome. Sans cette derniĂšre, elle ne prĂ©sente qu’un Ă©ventail largement dĂ©ployĂ© de pratiques possibles, qu’une Ă©chelle indĂ©finie de degrĂ©s d’effectuation, et donc, sur le plan de la logique modale alĂ©thique, tĂ©moigne de sa contingence plutĂŽt que de sa nĂ©cessitĂ©. En consĂ©quence, le sociologue ne saurait la tenir pour une forme sociale », Ă  la maniĂšre de Simmel, un fait social », Ă  celle de Durkheim, ou mĂȘme un type de gesinnung wĂ©bĂ©rien, voire d’habitus bourdieusien. 11 Car, par-delĂ  les enjeux sĂ©mantiques que recĂšlent ces notions, se rencontre la volontĂ© sociologique d’expliquer et de comprendre le comportement social des individus par un type de causalitĂ© en appelant Ă  l’intĂ©riorisation, par l’individu social, de la logique modale de la nĂ©cessitĂ©. Ce qui ne semble donc pas ĂȘtre le cas de la solidaritĂ© familiale » qui, en substance, n’est pas dissociable de la formalitĂ© de la loi. En toute logique explicative, on ne peut la reconnaĂźtre comme une cause du comportement solidaire » des apparentĂ©s, mais bien plutĂŽt penser ce dernier comme un possible effet de leurs intĂ©riorisations normatives, dont celle de la loi. 12 LĂ  oĂč le juriste est fondĂ© Ă  reconnaĂźtre que le dispositif lĂ©gal qu’il analyse produit de la solidaritĂ© entre les membres de la famille – puisque nous sommes dans l’ordre des dispositions factuelles entraĂźnĂ©es par la loi –, le sociologue, pour sa part, aura Ă  Ă©tablir, dans le cadre d’un raisonnement stochastique le plus souvent, la factualitĂ© mĂȘme du comportement familial solidaire et, subsĂ©quemment, de l’imputer causalement – autant que faire se peut – Ă  la variĂ©tĂ© et Ă  la variation des mobiles possibles, dont nous avons dit qu’ils courraient de la soumission Ă  la loi aux Ă©motions psychiques plus ou moins contrĂŽlĂ©es. C’est d’ailleurs ce qu’entreprennent bien des travaux de sociologie de la famille qui, raisonnant en termes de dette », de devoir », d’ Ă©change symbolique » affectivo-matĂ©riel, de contrat » et autre, vont rĂ©ifier la solidaritĂ© familiale depuis les mobiles motivations ou autres dispositions des individus qui la composent. Preuve, donc, que la solidaritĂ© familiale » ne se saisit pas immĂ©diatement ni in concreto, ni in abstracto, mais mĂ©diatement par des modalitĂ©s d’effectuation qui seront interprĂ©tĂ©es comme son signe manifeste. En termes de statut Ă©pistĂ©mologique, la notion de solidaritĂ© familiale – il en va de mĂȘme pour celle de solidaritĂ© sociale collective – relĂšve des reprĂ©sentations imaginaires du social. Elle ne saurait donc, on vient de le voir, ĂȘtre constatĂ©e par le sociologue mais seulement interprĂ©tĂ©e depuis les signes comportement, attitude, discours ou autre qui la symboliseront. Partant, toute la question, pour ce dernier, sera d’ĂȘtre en capacitĂ© de pondĂ©rer le sens de ces diffĂ©rents signes au regard de l’éventail de leur dispersion signalĂ©e plus haut. C’est ce que nombre de travaux cherchent Ă  faire lorsqu’ils entendent, par exemple, mesurer les inĂ©gales participations des membres d’une fratrie Ă  l’entretien d’un parent dĂ©pendant. Chaque participation se voyant interrogĂ©e quant Ă  son contenu » de solidaritĂ©, ou, pour le formuler dans un autre registre, quant Ă  sa sĂ©mantique solidariste. Et, entre l’obligation d’aliments et la politique des emplois familiaux, Ă©manations d’un social instituĂ© organique s’il en est, bien des suspicions d’atteinte Ă  la puretĂ© du sentiment naturel » de solidaritĂ© familiale pourront se faire jour. 13 Aussi est-ce dans ce cadre rĂ©flexif qu’il paraĂźt indiquĂ© d’analyser sociologiquement la solidaritĂ© familiale. Ce qui revient Ă  tenter de saisir les signes – les comportements, les attitudes, les discours, etc., significatifs – qui l’inscrivent explicitement et strictement dans l’univers du familial, rĂ©servant ceux qui y dĂ©rogent Ă  relever de la solidaritĂ© sociale organisĂ©e. Se jouent ici, en effet, diffĂ©rentes conceptions sociologiques de la solidaritĂ©. C’est la raison pour laquelle, par parenthĂšse, nous avions, avec Michel ChauviĂšre, apprĂ©hendĂ© les solidaritĂ©s familiale » et sociale collective » sous l’angle des configurations de justice dont elles tĂ©moignent. Égalitaire, pour l’une, discrĂ©tionnaire, pour l’autre. 14 En attendant, tentons de clarifier pourquoi la solidaritĂ© familiale » est venue Ă  tant prĂ©occuper le sociologue ? Pourquoi ce qui longtemps se voyait verser du cĂŽtĂ© d’une idĂ©ologie », largement Ă©tudiĂ©e et souvent dĂ©noncĂ©e par les sociologues, Ă  savoir le familialisme, peut-il, aujourd’hui, retrouver des couleurs vertueuses sous l’appellation de solidaritĂ© familiale » ? L’hypothĂšse, ici formĂ©e, est que l’analyse sociologique – abstraction faite des exceptions signalĂ©es en dĂ©but d’article – s’en est que trop facilement remise aux incantations des discours publics et, in fine, aux orientations des pouvoirs publics. La solidaritĂ© familiale comme catĂ©gorie d’action politique 15 Au dĂ©but des annĂ©es 1990, l’ouvrage patronnĂ© par Marie-ThĂ©rĂšse Join-Lambert, Politiques sociales [11], va devenir le vade mecum des observateurs et des analystes des politiques publiques de protection sociale. Inspectrice gĂ©nĂ©rale des affaires sociales, elle avait surtout ƓuvrĂ© dans les cabinets des ministĂšres sociaux » et les directions des agences sociales », quand elle compile dans un ouvrage de quelque 570 pages les enseignements qu’elle dispense Ă  l’Institut d’études politiques de Paris sur les politiques sociales françaises. Fort bien documentĂ©, l’ouvrage fait une prĂ©sentation historique des mesures de politique sociale, ordonnĂ©e par domaine d’intervention et articulĂ©e aux orientations gouvernementales qui prĂ©valaient Ă  l’époque. L’accent est mis, aprĂšs les annĂ©es de rupture de la dĂ©cennie 1970-1980, sur les politiques de l’emploi et de la protection contre le chĂŽmage, mais les quelques pages consacrĂ©es Ă  la politique familiale de l’État et Ă  la protection de la vieillesse tĂ©moignent d’une inflexion sensible en la matiĂšre. Celles-ci sont prĂ©sentĂ©es sous le projecteur de la solidaritĂ©. 16 La solidaritĂ© » est en effet devenue le thĂšme majeur des politiques sociales depuis les annĂ©es 1980. Il inspirera la mise en place du revenu minimum d’insertion RMI en 1988, dont notre auteur aura participĂ© aux travaux prĂ©paratoires. Elle se trouve dĂ©clinĂ©e dans toutes les mesures qui sont adoptĂ©es au cours de cette pĂ©riode dans les divers domaines de la protection sociale. L’allocation personnalisĂ©e d’autonomie APA entrĂ©e en vigueur en 2002, Les multiples rĂ©formes de l’assurance chĂŽmage et de l’indemnisation des personnes sans emploi, celle du RMI et de l’allocation de parent isolĂ©e API fondue dans le revenu minimum d’activitĂ© RSA, etc., aucune de ces mesures n’échappe Ă  sa comprĂ©hension en termes de solidaritĂ©. C’est que la solidaritĂ© » est dĂ©sormais la maniĂšre de philosophie officielle de l’État dans le domaine des politiques sociales. Les Ă©lites du welfare », comme les dĂ©signent William Genieys et Patrick Hassenteufel [12], et dont notre auteur est incontestablement une Ă©minente reprĂ©sentante, dans leur souci de rendre le systĂšme français de protection sociale plus efficient et moins coĂ»teux – il est jugĂ© trop fortement segmentĂ© et dispersĂ©, fragmentĂ© Ă  l’excĂšs et souvent insuffisamment efficace, parce que les mesures ont Ă©tĂ© empilĂ©es sous l’effet d’un paritarisme peu dynamique et d’un syndicalisme largement conservateur – ont donc su imposer leurs idĂ©es, au-delĂ  de leur administration de rattachement, dans des programmes d’action rĂ©formatrice qui recevront l’aval des reprĂ©sentants de la dĂ©mocratie pluraliste les politiques ». Or, pour accompagner ces nouveaux modes d’action et les options rĂ©formatrices qu’ils portaient, un nouveau langage devait s’imposer ainsi qu’un nouveau rĂ©fĂ©rentiel doctrinaire ce sera celui de la solidaritĂ© ». 17 Par-delĂ  les enjeux, analysĂ©s en dĂ©tail par William Genieys, portant sur les rapports de force entre Ă©lite de gouvernement et politiques » issus de la reprĂ©sentation nationale [13], il nous revient de souligner ce qui, dans le champ de la politique de la famille, va connaĂźtre un net dĂ©placement doctrinaire. Jusqu’alors, celle-ci avait Ă©tĂ© conçue comme une politique publique Ă©minemment spĂ©cifique. Longtemps mĂȘme, elle ne savait ĂȘtre assimilĂ©e Ă  une politique sociale. Son objet Ă©tait la famille et c’était strictement celle-ci qu’elle devait servir. Ce face-Ă -face complice entre État et famille, aprĂšs que la doctrine de l’État, sous la iiie RĂ©publique, eut changĂ© Ă  l’endroit de cette derniĂšre, dĂ©limitera ce que les sociologues qui s’y intĂ©resseront nommeront le champ du familial » et, donc, la politique publique qui s’y applique la politique familiale ». De fait, historiquement parlant, il avait fallu que toute une variĂ©tĂ© d’institutions associations, mouvements Ă©manant des Églises ou des partis politiques, commissions et comitĂ©s divers, publics et parapublics, sans oublier l’institutionnalisation de la reprĂ©sentation des familles au sein de l’Unaf et celle de son observation scientifique par l’Ined investissent ce champ » afin de le structurer de concert avec l’État. Cette structuration va perdurer, dans une grande autonomie et avec une relativement forte cohĂ©sion, jusqu’à la pĂ©riode de mutation que nous envisageons, et que nous situons donc dans les annĂ©es 1980-1990. 18 De leur cĂŽtĂ©, les historiens et les sociologues du champ familial », quelques politistes et juristes Ă©galement, mettront au jour les enjeux majeurs, sur les plans politiques et sociaux, qui le caractĂ©risent. Si le familialisme, comme idĂ©ologie politique d’État, a pu susciter quelques interrogations, ce sont les questions de compĂ©tence relatives Ă  la maniĂšre de constituer, de conduire, d’organiser et donc, selon la formule tant prisĂ©e aujourd’hui, de faire famille », qui seront l’objet d’ñpres discussions en son sein. L’État, quant Ă  lui, gagnĂ© aux arguments des dĂ©mographes, conviendra que la nation avait Ă  soutenir la famille dans son projet nataliste. Par la suite, il se ralliera, la sociĂ©tĂ© consumĂ©riste s’installant, aux objectifs d’égalitĂ© des chances des individus quelle qu’en soit la famille, et, en consĂ©quence, modulera ses mesures en fonction de cet objectif. Cela concernera aussi bien la garde des tout petits que la subvention des loisirs collectifs, le financement du logement que le retrait temporaire du marchĂ© de l’emploi, le soutien Ă  l’activitĂ© professionnelle de la mĂšre que sa sortie progressive et, de plus en plus, la contribution au financement d’emplois ou de quasi emplois familiaux. Pendant tout ce temps, la famille, ou pour le moins ceux qui la reprĂ©sentaient dans les diverses institutions Ă  vocation familiale », acceptait sa sĂ©cularisation, c’est-Ă -dire renonçait dĂ©finitivement Ă  tenir une fonction politique dans l’ordonnancement mĂȘme de la sociĂ©tĂ©, comme il avait Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement rĂ©clamĂ© depuis la RĂ©volution de 1789. 19 PacifiĂ© sur le plan politique, n’étaient quelques rĂ©miniscences Ă©pisodiques d’un suffrage familial » [14] ou la promotion Ă©phĂ©mĂšre de la famille » au titre de valeur constitutive de l’État français, le champ familial » a pu, sociologiquement parlant, opĂ©rer comme un champ autonome et soucieux de son autonomie. Longtemps, il refusera son rapprochement d’avec celui des politiques sociales, mĂȘme si, constamment, il Ă©tait confrontĂ© Ă  la question des familles pauvres ». Mais sa doctrine, condensĂ©e dans l’idĂ©e de l’allocation familiale, semblait intangible l’allocation familiale engage, au bĂ©nĂ©fice de l’enfant, un rapport direct entre la nation – la RĂ©publique – et la famille. Cela, quelles que soient par ailleurs les caractĂ©ristiques de ladite famille, seraient-elles incompatibles avec les droits de l’enfant » alors en pleine expansion. L’enfant est autant celui de sa famille que celui de la RĂ©publique. On comprend pourquoi bien des tentatives gouvernementales de placer les allocations familiales sous une condition de ressources, ont rĂ©guliĂšrement Ă©chouĂ©. Celle du gouvernement Jospin 1998, pourtant prĂ©sentĂ©e dans un contexte de crise des solidaritĂ©s », semblait Ă©tablir une fois pour toute que le conflit de doctrine créé au sein mĂȘme de l’État Ă©tait insurmontable. La mesure de conditionnement des allocations familiales aux ressources du foyer n’avait pu opĂ©rer que pendant dix mois les dĂ©bats et les polĂ©miques sur l’efficience de ce ciblage, les protestations publiques et l’impuissance Ă©tatique Ă  produire une nouvelle doctrine, conduiront le gouvernement Ă  rapporter la mesure, le 1er janvier 1999 [15]. Pourtant, le conflit doctrinaire paraĂźt bien en passe d’ĂȘtre surmontĂ©. Non parce qu’une nouvelle doctrine Ă©tatique en matiĂšre de politique familiale aurait Ă©tĂ© dĂ©finie, mais parce qu’un ralliement Ă  une nouvelle maniĂšre de poser les questions a pu ĂȘtre amorcĂ© de tous les bords. C’est cette derniĂšre que l’on doit aux Ă©lites du welfare ». Elle consistera Ă  mettre au premier plan non la famille en soi », possiblement objet des pires troubles nĂ©vrotiques ainsi que l’avait soulignĂ© l’anti-psychiatrie des annĂ©es 1970, mais l’une de ses qualitĂ©s prĂ©tendument intrinsĂšques sa puissance de solidaritĂ©. Du cĂŽtĂ© de la reprĂ©sentation des intĂ©rĂȘts familiaux », de l’Unaf et autres institutions de dĂ©fense des familles, on a pu assister Ă  un dĂ©gagement progressif d’un familialisme Ă  rayon court, celui de la famille patriarcale, formĂ©e par le mariage et offrant Ă  la nation la plus large progĂ©niture. La reconnaissance de la pluralitĂ© des maniĂšres de faire famille », l’arrimage de cette derniĂšre avec les vertus et les vices de la relation intersubjective et de l’épanouissement personnel – autant de thĂ©matiques mises Ă  l’honneur par les travaux de sociologie de la famille [16] –, et puis peut-ĂȘtre surtout ?, la pĂ©riode de flottement idĂ©ologique dans laquelle se trouvera plongĂ©e la sociĂ©tĂ© française des annĂ©es 1990-2000 – la fameuse incertitude sociale » qui exile sans appel l’idĂ©e de progrĂšs social » [17] –, tout cela aura contribuĂ© Ă  rechercher pour la famille de nouvelles bases idĂ©ologiques afin d’asseoir autrement sa lĂ©gitimitĂ© politico-sociale. C’est donc dit, et tous les acteurs du champ familial » vont pouvoir s’accorder, la famille a, en propre, une puissance, si ce n’est une propension spontanĂ©e, Ă  la solidaritĂ©. Pour les pouvoirs publics, c’est le moyen de faire entrer le champ familial » dans la problĂ©matique de l’urgente rĂ©forme des dispositifs de protection sociale construits sous l’égide de la solidaritĂ© sociale que la famille, pour sa part, parce que naturellement » solidaire, participe Ă  la vaste entreprise de reconfiguration des solidaritĂ©s sociales ! D’autant que, on le sait bien maintenant, le refuge dans une fiscalisation accrue est quasiment interdit. Le verrou » de Bercy est en place. DĂšs lors, on articulera de plus en plus les dispositions de politique sociale aux contributions des familles. Cela sera particuliĂšrement patent avec l’émergence de ce qu’on prĂ©sentera comme un nouveau risque » de protection sociale la prise en charge de la dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es. Autrement dit, le thĂšme de la solidaritĂ© familiale mobilisĂ© par les Ă©lites du welfare n’est pas simplement idĂ©ologique et discursif, il s’incarne dans de nouvelles dispositions de prestations dont l’effet premier est de rendre le champ » du familial beaucoup plus poreux Ă  celui du social », c’est-Ă -dire de la protection universelle reconnue Ă  chaque citoyen dans le cadre d’une dĂ©mocratie providentielle, comme l’a nommĂ©e Dominique Schnapper. C’est ce dont il appert de l’ouvrage prĂ©citĂ© coordonnĂ© par Marie-ThĂ©rĂšse Join-Lambert. 20 Il serait, toutefois, pour le moins paradoxal de laisser accroire qu’il y aurait eu un abandon du familialisme au profit d’un solidarisme universaliste individuel, surtout quand nous avons pu soutenir que la politique familiale française n’était pas de prime abord d’essence familialiste. Ce sont plutĂŽt les prestations de politique sociale qui ont Ă©tĂ© familialisĂ©es ». Les prestations de politique familiale se sont, quant Ă  elles, parentalisĂ©es » [18]. Le familialisme des politiques familiales françaises est probablement d’abord une question thĂ©orique dĂ©battue, et Ă  dĂ©battre, avant d’ĂȘtre leur cadre d’élaboration substantif [19]. Cela dit, quelle que soit la conclusion Ă  laquelle on aboutira, c’est le recouvrement problĂ©matique du champ familial » par la thĂ©matique de la solidaritĂ© qui nous importe ici, aurait-il Ă©tĂ© Ă©galement celui de l’absorption de l’idĂ©ologie familialiste rĂ©siduelle qui y rĂ©gnait. En somme, on est en droit d’affirmer que l’activation d’une solidaritĂ© familiale par les pouvoirs publics va inscrire la politique familiale dans une vision fonciĂšrement solidariste plutĂŽt que familialiste. C’est comme catĂ©gorie d’action publique que la solidaritĂ© familiale » va devoir produire tous ses effets, mĂȘme si, comme catĂ©gorie analytique et concept sociologique, elle restera plus que douteuse. La mĂ©prise analytique consiste justement Ă  faire coĂŻncider les deux. Plus prĂ©cisĂ©ment, Ă  habiller les pratiques d’entraide, d’échange, de don, etc., que le sociologue ne manque pas d’observer, d’une aura vertueuse de solidaritĂ© » et, comme nous le verrons plus loin, d’une idĂ©alitĂ© imaginĂ©e constitutive de la sociĂ©tĂ© française contemporaine. 21 Cette mĂ©prise sera frĂ©quemment commise quand le sociologue analysera en termes de solidaritĂ© familiale en acte ce qu’il observe sous forme d’échange de bons procĂ©dĂ©s entre membres d’une mĂȘme famille ou, si l’on veut ĂȘtre plus prĂ©cis, de fourniture d’aide matĂ©rielle et affective Ă  leur endroit, d’entretien et de soins des siens, de souci de ses proches. En un sens, et une fois de plus, la sociologie – gĂ©nĂ©riquement parlant – se laissait gagner par l’air du temps et, en dĂ©pit de ses efforts pour circonscrire son propos, confortait la vulgate ambiante. À titre anecdotique mais symptomatique de ce brouillage Ă©pistĂ©mologique, cette surprenante inversion du titre de l’ouvrage d’AgnĂšs Pitrou entre ses deux Ă©ditions. La premiĂšre, en date de 1978, est titrĂ©e Vivre sans famille ? Les solidaritĂ©s familiales dans le monde d’aujourd’hui ». La seconde, datĂ©e de 1992, prendra pour titre Les solidaritĂ©s familiales vivre sans famille ? » [20] On conjecturera que ce changement de titre, sans que le texte ait Ă©tĂ© substantiellement modifiĂ© en dehors de l’introduction d’un nouveau chapitre – lui aussi au titre symptomatique de ce que nous voulons faire valoir, Ă  savoir l’actualitĂ© des solidaritĂ©s familiales » – n’avait d’autre raison d’ĂȘtre que de s’inscrire dans la mouvance rhĂ©torique qui assurait le succĂšs de la notion de solidaritĂ© familiale ». Et, bien que l’auteur ne s’y fasse nullement le chantre de la solidaritĂ© familiale » – elle souligne, au contraire, son ambivalence politique et idĂ©ologique –, nul doute que le relookage du titre avait Ă  voir avec cet air du temps. Un paradigme pour la protection de l’individu ? 22 Si donc, il y a bien eu, dans les annĂ©es 1990, un tournant dans la maniĂšre dont le champ familial » se situait au regard de celui de la protection sociale lato sensu, son recouvrement notionnel par le vocable de solidaritĂ© familiale » et la rhĂ©torique du continuum des solidaritĂ©s entre champ social et champ familial proposĂ©e par les Ă©lites du welfare, font-ils pour autant de cette solidaritĂ© familiale » un nouveau paradigme de protection pour l’individu ? Paradigme singulier appelĂ© Ă  prendre sa place ou Ă  se fondre dans celui de la protection globale dudit individu. La question a, finalement, Ă©tĂ© largement dĂ©battue dans cette pĂ©riode, mĂȘme si les termes dans lesquels elle se posait n’étaient pas ceux que nous utilisons aujourd’hui. Parfois envisagĂ©e sous l’idĂ©e d’un transfert, si ce n’est d’un dĂ©faussement », de l’État sur les familles des charges de la protection de l’individu ; d’autres fois, et classiquement, comme une nouvelle ingĂ©rence normative de celui-lĂ  Ă  l’endroit de celles-ci ; mais le plus souvent, eu Ă©gard au contexte de restrictions budgĂ©taires et d’affrontement des ministĂšres dĂ©pensiers » SantĂ©, Affaires sociales... aux ministĂšres Ă©pargnants » Économie, Budget..., d’une nouvelle rĂ©partition de la dĂ©pense et donc d’une contribution plus affirmĂ©e des familles Ă  l’Ɠuvre de solidaritĂ© collective. Dans tous les cas, se trouvait opĂ©rer en filigrane la sempiternelle et angoissante interrogation relative Ă  la frontiĂšre Ă  Ă©tablir entre la sphĂšre privĂ©e » du familial et la sphĂšre publique » du collectif – toujours essentiellement – national, et donc la puissance propre de l’une et de l’autre Ă  structurer l’ordre du social. 23 Deux postures que l’on peut dire politiques » – au sens de l’agencement normatif de la polis – auraient pu rivaliser, sur fond de rĂ©activation d’anciens conflits, dans l’établissement du nouveau paradigme d’action qu’avaient su suggĂ©rer les Ă©lites du welfare. L’une, arcboutĂ©e Ă  l’autonomie de la sphĂšre familiale aurait pu accepter de voir son geste solidariste » rĂ©tribuer – au moins symboliquement – Ă  titre de service rendu Ă  la nation comme dans le cas des allocations familiales. On aurait pu attendre cette posture du cĂŽtĂ© des institutions reprĂ©sentatives du champ familial », notamment de l’Unaf, quitte Ă  nĂ©gocier une familialisation accrue des politiques sociales et fiscales. L’autre, toujours mĂ©fiante vis-Ă -vis des us dĂ©viationnistes de la monade familiale, aurait prĂ©fĂ©rĂ© la placer encore plus explicitement sous la loi d’airain du collectif. Accentuer, par exemple, l’ingĂ©rence de l’État en matiĂšre de succession et de rĂ©cupĂ©ration sur celle-ci. Cela aurait inĂ©vitablement rallumĂ© l’ancestral conflit de prĂ©rogatives entre la famille et l’État. Mais il n’en fut rien. Aucune guerre, ni mĂȘme menace de guerre, ne se profila. Nous pouvons le conjecturer aujourd’hui, cela aura tenu Ă  ce que la catĂ©gorie d’action politique solidaritĂ© familiale » proposĂ©e par les Ă©lites avait l’avantage de favoriser une sorte d’opĂ©ration de synthĂšse par omission de dĂ©finition. Vide de contenu, la solidaritĂ© familiale » pouvait ĂȘtre remplie de ce que l’on voulait. 24 De fait, elle recevra toutes sortes de comprĂ©hensions plus ou moins naturalisĂ©es pulsion de l’individu Ă  faire bloc avec les siens, pointe aigĂŒe du sens moral et de la dette intergĂ©nĂ©rationnelle, inconscient habitus Ă  resserrer les liens selon sa classe d’appartenance, etc., mais toujours elle connotera – insidieusement, probablement – ce substrat sĂ©mantique d’allure anthropologique que nous Ă©voquions au dĂ©but de ce texte la solidaritĂ© familiale » aurait Ă  voir avec le fond archaĂŻque de toute sociĂ©tĂ©, la nĂŽtre comprise. De lĂ  Ă  en faire un paradigme sociologique de protection de l’individu contemporain, comme le proposaient les Ă©lites, il y a un saut thĂ©orique pour le moins pĂ©rilleux. Plusieurs raisons, d’ordre argumentatif diffĂ©rent, nous dissuaderont de le tenter. Envisageons-les. 25 Revenons, en premier lieu, sur la chronique de l’émergence de la thĂ©matique des solidaritĂ©s familiales ». Dans un remarquable article de synthĂšse historique et analytique, JĂ©rĂŽme Minonzio soutient, comme nous le faisons ici, que la thĂ©matique des solidaritĂ©s familiales » est une Ă©manation de la demande politique Ă  laquelle ont su rĂ©pondre les chercheurs en sciences sociales et des groupes d’intĂ©rĂȘt, notamment du cĂŽtĂ© de la gĂ©rontologie [21]. Tout en inscrivant sa rĂ©flexion sous les auspices des thĂšses kuhniennes relatives aux rĂ©volutions scientifiques, il questionne la pertinence de confĂ©rer Ă  la notion de solidaritĂ© familiale » la valeur d’un paradigme ». RĂ©pondons de maniĂšre directe si nous avons bien affaire Ă  un paradigme d’action politique avec cette notion, cela ne saurait pour autant fournir un paradigme analytique pour comprendre l’ordonnancement de notre sociĂ©tĂ©. Un paradigme qui, en l’occurrence, attesterait que l’existence d’un espace spĂ©cifiĂ© dans lequel s’exercerait un type singulier de relations entre les individus, qualifiĂ© de solidaritĂ© familiale », participe de façon essentielle ou indispensable Ă  l’ordonnancement de la sociĂ©tĂ© française contemporaine. 26 En effet, comme l’établit JĂ©rĂŽme Minonzio, et comme nous avons cherchĂ© Ă  le faire jusqu’ici, il ne fait aucun doute que la rĂ©surgence du thĂšme de la famille solidaire obĂ©it Ă  impĂ©ratif politique, celui, dĂ©jĂ  Ă©noncĂ©, d’une recomposition de l’intervention de l’État quant Ă  sa mission de protection des citoyens. Autrement dit, d’un redĂ©ploiement de l’État providence ou, si l’on prĂ©fĂšre, d’un approfondissement de la dĂ©mocratie providentielle, pour rejoindre encore Dominique Schnapper. Sans conteste, le nouvel Ă©quilibre de la pyramide des Ăąges qui se dessinait du fait de l’avancĂ©e en Ăąge d’une fraction de plus en plus grande de la population, les coĂ»ts d’allure exponentielle de sa prise en charge collective, ce dans un contexte de croissance du chĂŽmage et de difficultĂ©s Ă  crĂ©er des emplois, multipliant ainsi les situations dites d’ exclusion » – selon la mĂ©taphore qui fait Ă©galement fureur Ă  l’époque –, tout cela ne pouvait qu’entraĂźner la dĂ©stabilisation des dispositifs de protection sociale en place. Tout cela ne pouvait qu’inciter Ă  repenser l’action protectrice de l’État. Bref, la thĂ©matique des solidaritĂ©s familiales » complĂ©mentaires de l’intervention de l’État et de ses dispositifs sociaux » avait tout lieu de sĂ©duire. 27 Pour leur part, comme le note Ă©galement JĂ©rĂŽme Minonzio, les sciences sociales vont aussi faire un pas de cĂŽtĂ©. DĂ©laissant quelque peu le schĂ©ma fonctionnaliste parsonien, elles redĂ©couvrent les relations intergĂ©nĂ©rationnelles et leurs Ă©changes vite qualifiĂ©s de solidaritĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle ». La solidaritĂ© familiale reprenait ce faisant quelque couleur chez les sociologues, comme nous l’avons vu avec le retitrage de l’ouvrage d’AgnĂšs Pitrou. Pour autant, ainsi que signalĂ© pour cette derniĂšre, la solidaritĂ© de la famille ne leur semblait pas suffisante pour assurer la bonne intĂ©gration sociale de l’individu, ni Ă  toute Ă©preuve. De mĂȘme, les efforts dĂ©ployĂ©s par quelques-uns pour ne pas enclore les relations familiales dans la seule sphĂšre du bien-ĂȘtre et envisager la nature et les effets des Ă©changes de toute sorte qui s’y rĂ©alisent, ne dissiperont pas l’équivoque qui s’attache Ă  la notion de solidaritĂ© familiale ». À son corps dĂ©fendant peut-ĂȘtre, la thĂ©matique de la solidaritĂ© familiale » allait recevoir l’aval de la sociologie et susciter de multiples travaux qui, de maniĂšre assez disparate, se rangeront sous sa banniĂšre. De lĂ , la confusion thĂ©orique et Ă©pistĂ©mologique que nous envisageons ici. 28 Celle-ci tient pour une bonne part Ă  ce que, comme nous avons eu l’occasion de l’établir Ă  quelques reprises, il y a une grande permĂ©abilitĂ© des sciences sociales au discours social lui-mĂȘme, ce qui n’a rien de surprenant, mais devient contreproductif si l’on s’en tient lĂ  [22]. En particulier, cela concourt Ă  confondre le tableau descriptif des phĂ©nomĂšnes sociaux Ă©tudiĂ©s – lequel emprunte volontiers ses catĂ©gories au langage social du moment – et le schĂ©ma explicatif recevable au sein de la discipline – lequel procĂšde par construction conceptuelle et interprĂ©tation thĂ©orique [23]. En l’occurrence, dĂ©crire les frĂ©quentations rĂ©guliĂšres des enfants et petits-enfants Ă  l’endroit de leurs parents et grands-parents, n’est pas Ă©tablir un lien de solidaritĂ© admettant un sens sociologique, c’est contredire la thĂšse parsonienne de la tendance au centrage et Ă  l’isolement du couple familial. De mĂȘme, souligner les Ă©changes de services et les dons entre les gĂ©nĂ©rations n’est toujours pas constituer la solidaritĂ© en phĂ©nomĂšne sociologique, c’est dĂ©crire un type d’échange qui n’obĂ©it pas Ă  la rĂšgle gĂ©nĂ©ralisĂ©e du marchĂ©. Et, il revient au sociologue de donner la raison de cet Ă©cart. Or, rien n’est moins sĂ»r que ce soit par solidaritĂ© », si, par solidaritĂ©, on entend toujours, selon l’acception Ă©tymologique du terme, ce qui permet de produire une unitĂ© distinctive et exclusive – le in solidum toujours en vigueur chez les juristes. 29 Rien n’est moins sĂ»r, parce que l’objectif, ou pour le moins le rĂ©sultat, n’est pas, tant s’en faut, de produire une unitĂ© distinctive et exclusive. Bien des Ă©changes et des dons intrafamiliaux se font par dĂ©faut – dĂ©faut de solution alternative pour la garde des enfants, faiblesse du revenu du mĂ©nage, etc. Bien des contrats tacites » viennent prĂ©server l’autonomie des unitĂ©s domestiques. Nombre de ces Ă©changes restent sĂ©quentiels et sans rĂ©ciprocitĂ©. Bref, on est encore loin d’atteindre le caractĂšre de nĂ©cessitĂ© du in solidum. Bien sĂ»r, il incombera au sociologue, Ă  sa sagacitĂ© analytique, de dĂ©mĂȘler ce qui a valeur explicative entre, d’un cĂŽtĂ©, ce qui se prĂ©sente Ă  lui tantĂŽt comme un impĂ©ratif moral – le sens de la dette Ă  l’endroit des siens » –, tantĂŽt comme une propension Ă  la conduite affective inhĂ©rente Ă  tout individu, voire comme une obligation Ă©thique provenant de son environnement social, et, de l’autre, la contrainte lĂ©gale qui encadre aussi nombre de ces comportements. Cela laisse la place Ă  bien des interprĂ©tations, bien des prĂ©sentations dans des registres lexicaux diffĂ©rents, peut-ĂȘtre mĂȘme des rapprochements analogiques avec l’idĂ©e du in solidum, mais interdit toujours d’en faire une entitĂ© sociologique Ă  mĂȘme d’expliquer l’ordonnancement et le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ©. Le raisonnement selon la logique du comme si » est ici tout Ă  fait pernicieux. 30 À cet Ă©gard, il est prĂ©fĂ©rable de rester durkheimien et, comme le fait l’auteur de De la division du travail social, de penser fonctionnellement la solidaritĂ©. Le fameux distinguo qu’il introduit entre sociĂ©tĂ© de solidaritĂ© mĂ©canique » et sociĂ©tĂ© de solidaritĂ© organique » – purement nominal en l’occurrence – repose moins sur la description fine des comportements des individus de ces deux types de sociĂ©tĂ© que sur la comprĂ©hension de la structure propre de celles-ci – leur degrĂ© de division du travail social, selon sa terminologie – et donc, la nature de la solidaritĂ© Ă  l’Ɠuvre – similitude, dans un cas ; complĂ©mentaritĂ©, dans l’autre. DĂšs lors, partage des croyances, imitation des comportements, expression de sentiments communs, etc., peuvent exister dans les deux cas, ce n’est pas ce qui les distingue. Ce qui les distingue est l’opĂ©rativitĂ© sociale de la solidaritĂ© qu’elles mobilisent – unitĂ© par similaritĂ©, d’une part ; unitĂ© par interdĂ©pendance, d’autre part. Pour l’exprimer autrement, la leçon durkheimienne concernant la solidaritĂ© » appelle Ă  porter d’abord son attention Ă  l’échelle sociale Ă  laquelle il faut la rapporter. 31 Suivons la leçon Ă  l’échelle de nos sociĂ©tĂ©s de dĂ©mocratie providentielle, d’État providence toujours plus largement dĂ©ployĂ©, quel rĂŽle et quelle place fonctionnels pourrait tenir la prĂ©tendue solidaritĂ© familiale » ? On peut rĂ©pondre d’une formule la portion congrue. La production des biens, l’éducation, les soins de santĂ©, l’amĂ©nagement de l’environnement et les multiples autres dimensions de la vie sociale, tout cela Ă©chappe largement Ă  l’emprise de la famille, quelle que soit son extension. Lui reste indĂ©niablement ce que l’on a tendance aujourd’hui Ă  rassembler sous l’appellation de care et qui recouvre autant des actes matĂ©rialisĂ©s que des expressions affectives parfois ambivalentes. Certainement aussi, une large part de ce que l’on fera relever des relations intimes affectivo-sexuelles et des dĂ©viances y affĂ©rentes – pour lesquelles on ne mobilise gĂ©nĂ©ralement pas le lexique de la solidaritĂ© ». Pour autant, cela fait-il de la famille une instance de solidaritĂ© Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ© ? Ou, pour mieux l’énoncer, cela fait-il d’elle le lieu d’une solidaritĂ© distinctive, autonome, spĂ©cifique, qui organise diffĂ©remment le rapport de l’individu au collectif de la solidaritĂ© socialement organisĂ©e ? 32 Évidemment, non. Le rĂ©siduel de solidaritĂ©, si l’on peut s’exprimer ainsi, que nous y rencontrons n’est en rien alternatif, ni mĂȘme complĂ©mentaire – au sens strict de l’expression –, de la forme organisĂ©e socialement de la solidaritĂ©, de la dĂ©mocratie providentielle, selon la formule que nous avons adoptĂ©e. Si la notion de care a peut-ĂȘtre contribuĂ© Ă  le faire accroire, le discours politique l’a fait sans vergogne. Encore que la premiĂšre n’y incite pas outre mesure. Certains travaux de sciences Ă©conomiques et sociales avaient amplement montrĂ© que la famille se mobilisait d’autant mieux dans la prise en charge des siens que des programmes de politiques sociales venaient l’appuyer [24]. La proposition mĂ©rite d’ĂȘtre considĂ©rĂ©e avec attention et, possiblement Ă©largie Ă  bien des domaines de la vie sociale. Elle souligne, en tout cas, qu’au sein de nos sociĂ©tĂ©s il ne saurait ĂȘtre constatĂ© de pratiques familiales de type solidariste au sens strict du in solidum distinctives et exclusives donc. On ne constate que des Ă©changes au sein d’un systĂšme de parentĂ© largement conditionnĂ©s par la forte prĂ©sence des solidaritĂ©s publiques [25]. 33 En somme, la part rĂ©siduelle que l’on qualifie de solidaritĂ© familiale » mĂ©rite-t-elle vraiment de soutenir cette appellation ? Peut-on raisonnablement penser qu’il s’agit d’une figure singuliĂšre de la solidaritĂ©, distincte de la solidaritĂ© collectivement organisĂ©e ? N’a-t-on pas seulement affaire Ă  une forme d’allure solidariste engageant spĂ©cifiquement les membres d’une mĂȘme famille, comme, en certaines occasions, on a pu dĂ©celer de la solidaritĂ© villageoise », de la solidaritĂ© de voisinage », voire de la solidaritĂ© ouvriĂšre » ou de la solidaritĂ© maffieuse », derriĂšre des pratiques d’entraide, de collusion, de soutien, de protection, etc., mises en Ɠuvre, le plus souvent conjoncturellement, Ă  l’échelle des groupes sociaux considĂ©rĂ©s ? Il n’empĂȘche, on n’y aura dĂ©tectĂ© aucun principe de structuration d’un ordre social dĂ©fini [26]. Ces solidaritĂ©s-lĂ  ne peuvent prendre de signification sociologique spĂ©cifiĂ©e dans nos sociĂ©tĂ©s, bien qu’elles vĂ©hiculent beaucoup de sens sur les plans idĂ©ologique et politique. Lorsque, par exemple, il est question de faire triompher la cause du prolĂ©tariat peuple et de son affranchissement de la domination bourgeoise Ă©lite, ou celle de la dĂ©croissance Ă©conomique et du retour aux valeurs de la proximitĂ©, ou, encore, celle d’un engagement sectaire que l’on professe. Ce dont la sociologie n’en peut mais. Remarques terminales pour s’affranchir d’une notion-Ă©cran 34 Notons, en premier lieu, que si la notion de solidaritĂ© familiale garde un tel pouvoir de sĂ©duction thĂ©orique c’est probablement parce que, comme la notion de famille elle-mĂȘme, elle est toute imprĂ©gnĂ©e de nos idĂ©ologies sociales. Nonobstant les confrontations sociales – rarement dĂ©menties depuis la RĂ©volution française – portant sur la famille, son organisation, ses prĂ©rogatives, sa place dans l’ordonnancement social, il est remarquable que ces derniĂšres viennent toujours conforter l’idĂ©e que la famille Ă  laquelle on se rĂ©fĂšre procĂšde d’un invariant – mĂ©taphysique ou anthropologique – qui lui confĂšre sa nature propre. Une essence de la famille en quelque sorte. Il subsiste notamment, aujourd’hui toujours, un fond culturel qui tend Ă  reconnaĂźtre Ă  la famille une fonction principielle, quelquefois hiĂ©rarchique, dans l’établissement ordonnĂ© du monde social. Base » de la sociĂ©tĂ©, expression contemporaine d’une loi » anthropologique premiĂšre, Ă©manation d’une pulsion primordiale de l’individu, plus petite unitĂ© Ă©conomico-sociale de la sociĂ©tĂ© et nombre d’autres formules d’évidence de ce type constituent ce fond culturel dont on peut faire l’hypothĂšse qu’il s’enracine dans l’histoire longue de nos sociĂ©tĂ©s. 35 De ce point de vue, la notion de solidaritĂ© familiale » a des relents de sociĂ©tĂ© clanique quand celle-ci subordonne tout exercice de la volontĂ© individuelle Ă  celle du groupe. Quand, finalement, l’individu s’efface devant le groupe et le groupe s’affirme devant tous les autres formant la sociĂ©tĂ© ou, plus exactement, l’environnement social. C’est cette rĂšgle qui prĂ©valait dans l’organisation des sociĂ©tĂ©s barbares » lorsque le lien de sang primait l’ordre politique et social. Ce qui n’interdisait nullement, notons-le en passant, qu’elles pouvaient Ă©lire dĂ©mocratiquement une femme Ă  la tĂȘte de leur groupe ou Ă  l’entretien de leurs croyances religieuses [27]. Ici, la famille, c’est-Ă -dire le clan familial, et sa forte solidaritĂ© – au sens du in solidum envisagĂ© plus haut – forment ordre social. Ils se confondent. Ce n’est pas autre chose qu’envisageait Durkheim sous l’appellation de solidaritĂ© mĂ©canique » et qu’il imputait aux sociĂ©tĂ©s de faible division du travail dites aussi, dans le vocabulaire Ă©volutionniste de l’époque, sociĂ©tĂ©s archaĂŻques. Rien donc de trĂšs surprenant Ă  ce que cette vision d’un familial faisant bloc, d’une aussi nĂ©cessaire qu’impitoyable solidaritĂ© des constituants individuels du groupe familial, ait laissĂ© quelques traces dans notre imaginaire social. N’est ici Ă  l’Ɠuvre qu’un processus ordinaire de transmission et de perdurance de nos croyances sociales. Bref, la famille unie, solidaire, pilier de la sociĂ©tĂ©, a de quoi hanter notre imaginaire social [28]. C’est en ce sens que nous envisageons la solidaritĂ© familiale » comme un syntagme affectif ». 36 C’est dire d’une autre maniĂšre que la famille » reprĂ©sente de fait une valeur sociale dont on ne saurait ignorer l’importance et l’influence dans notre vision du monde social. Ce qui s’y rattache, c’est-Ă -dire toutes les occurrences pratiques qui mobilisent le syntagme famille », depuis le nom de famille jusqu’à l’esprit de famille, sans oublier les enjeux conflictuels qui la traversent, est aussi frappĂ© du mĂȘme sceau axiologique. À charge, donc, pour le sociologue de rester wĂ©bĂ©rien, de comprendre les valeurs qui habitent notre monde social et le rapport qu’il entretient avec celles-ci, partant, de se soumettre au devoir Ă©lĂ©mentaire du contrĂŽle scientifique de soi-mĂȘme » [29]. En termes plus directs s’agissant de notre propos, il lui revient de ne pas projeter sur les pratiques sociales d’échanges intrafamiliaux qu’il observe la valeur imaginaire du in solidum qui, peut-ĂȘtre, le ronge. Bref, Ă  ne cĂ©der ni aux sirĂšnes des slogans de l’élite du welfare, ni aux facilitĂ©s rhĂ©toriques du moment gĂ©nĂ©ralement grosses de ces valeurs imaginaires. 37 DĂšs lors, et ce sera notre seconde remarque, il n’est pas soutenable, dans nos sociĂ©tĂ©s, d’affirmer que la protection sociale de l’individu passe nĂ©cessairement par la mobilisation de la solidaritĂ© familiale ». Si protĂ©ger » c’est mettre en Ɠuvre les moyens qui empĂȘcheront ou attĂ©nueront la rĂ©alisation d’un risque aux consĂ©quences dommageables et pour l’individu et pour la sociĂ©tĂ©, nul doute que nos sociĂ©tĂ©s – mais peut-ĂȘtre toute sociĂ©tĂ© – sont l’instance premiĂšre de protection de l’individu. Il faut faire coĂŻncider la sociĂ©tĂ© et la famille, ramener la sociĂ©tĂ© Ă  l’échelle de la famille, pour que cette derniĂšre puisse ĂȘtre regardĂ©e comme l’instance effective et le cƓur de la protection de l’individu. C’est ce que les visions extrapolatrices d’un Le Play, par exemple, avaient imaginĂ© dans des fresques reconstitutives de l’évolution de la famille et de la sociĂ©tĂ©. C’est, cependant, ce que l’anthropologie, la sociologie ou l’histoire, se gardent d’affirmer depuis quelque temps maintenant. Nous l’avons Ă©voquĂ©, l’organisation clanique familiale, c’est d’abord de la sociĂ©tĂ© avant d’ĂȘtre de la famille, au sens de l’imaginaire qui sert de support aux reprĂ©sentations que nous en donnons. 38 Pourtant, spontanĂ©ment, nous sommes amenĂ©s Ă  penser que tout individu Ă©tant insĂ©rĂ©, dĂšs sa naissance, dans un tissu de relations dĂ©signĂ©es, reçues et vĂ©cues comme des relations familiales, c’est d’abord sa famille qui va le protĂ©ger. Et – irrĂ©fragable image symbolique – de penser au nourrisson cet ĂȘtre frĂȘle et fragile, dĂ©pourvu de tout autre moyen que ses vagissements pour affronter le monde et donc menacĂ© de toutes parts de succomber aux pires maux sans la protection, bienveillante ajoute-t-on le plus souvent, de ses proches. Sans un entourage familial en quelque sorte spontanĂ©ment et fonciĂšrement attentif et protecteur, les premiers temps de la vie seraient bien difficiles. De fait, est-ce bien de cette protection que chacun bĂ©nĂ©ficie, Ă  tout le moins dans le trĂšs grand nombre des cas. Ce qui est trĂšs heureux pour la survie de l’espĂšce, s’empresse de renchĂ©rir l’ironique. Encore que, l’historien ou le psychologue ne se prive jamais d’assombrir le tableau en nous rappelant que le rejet de l’enfant, son abandon donc, se pratique toujours en nombre suffisant pour que des mesures » dont le ressort relĂšve de la collectivitĂ©, des mesures sociales donc, viennent y pallier. Mais n’ergotons pas, le fait massif, largement Ă©tabli empiriquement, est que les vagissements cesseront puisque des tĂȘtes familiĂšres se seront penchĂ©es sur le berceau. 39 Aussi, de ces maniĂšres de faire, pour le moins ancestrales, pour ne pas dire archaĂŻques, n’est-il pas lĂ©gitime d’infĂ©rer que la protection de tout individu commence par ses proches ? Que la famille est le cƓur de la protection » ? Ce que le droit d’une certaine maniĂšre viendrait sanctifier, en tout cas conforter, en faisant obligation au parent de veiller Ă  l’entretien et Ă  la protection de son enfant. 40 Malheureusement, pour le sociologue, ce n’est lĂ  qu’une Ă©vidence premiĂšre », comme l’aurait Ă©noncĂ© Bachelard – ce qu’il tenait pour une premiĂšre source d’erreur scientifique. Nous l’avons dit, il y a indubitablement un problĂšme de mĂ©thode quant au raisonnement qu’il lui reviendra de suivre. Difficile pour lui, en effet, d’infĂ©rer d’une pratique, mĂȘme massive, voire hĂ©gĂ©monique, qu’elle puisse tirer d’elle-mĂȘme sa raison d’ĂȘtre. D’autant que, s’agissant des sociĂ©tĂ©s humaines pour le moins, la part que l’on pouvait attribuer Ă  l’instinct s’est trouvĂ©e fortement contrebalancĂ©e par celle dĂ©rivant des facultĂ©s d’adaptation et d’innovation dont tĂ©moigne aussi l’ĂȘtre humain. Les dispositions » que le sociologue enfouit en tout individu sont toujours dĂ©jĂ  habitĂ©es d’une dimension sociale, c’est-Ă -dire, toujours dĂ©jĂ  façonnĂ©es par l’environnement social dans lequel celui-ci se trouve plongĂ©. L’habitus mis Ă  l’honneur par Bourdieu n’a pas d’autre vocation que de le rappeler et d’autoriser la reproduction, pour le grand nombre, de ce qui aura Ă©tĂ© acquis, jusques et y compris la propension Ă  la variation, pour peu qu’elle fasse partie des apprentissages. 41 Nous Ă©carterons donc toute façon de poser le problĂšme sociologique qui prĂ©suppose, pour fournir une rĂ©ponse, que soit admis qu’une loi gĂ©nĂ©rale du social – historique et principielle, Ă  la maniĂšre comtienne – ou tout Ă©quivalent tĂ©lĂ©ologique lui prĂ©side et en conditionne les faits d’observation. Toutes les sociologies du dĂ©voilement » sont Ă  ce prix et se rĂ©vĂšlent purement tautologiques. Nous lui prĂ©fĂ©rerons une autre dĂ©marche. Une dĂ©marche qui s’en tienne Ă  une maniĂšre de problĂ©matisation des donnĂ©es factuelles susceptibles d’ĂȘtre rassemblĂ©es. Lesquelles, soit dit en passant, forment tout autant l’environnement de l’individu que ses motivations psychologiques Ă  l’action. Sur cette base – ce qu’on appelle gĂ©nĂ©ralement les donnĂ©es du terrain » – l’interprĂ©tation hypothĂ©tique, sous contrĂŽle scientifique de soi-mĂȘme » pour reprendre la formule de Weber, peut avoir cours et s’engager dans le procĂšs hermĂ©neutique – qu’il soit de type gadamĂ©rien, wĂ©bĂ©rien ou autre, est une autre question. C’est aussi ce qu’on nomme plus couramment la dĂ©couverte scientifique. 42 C’est pourquoi, et pour en revenir Ă  la protection de l’individu social contemporain, il nous paraĂźt dĂ©cisif de penser ce dernier dans l’environnement social rĂ©el, actuel, qui est le sien. Donc, de procĂ©der Ă  la description la plus ajustĂ©e de celui-ci. Or, cet environnement est autant fourni par sa famille que par ce par quoi cette famille se trouve traversĂ©e, enserrĂ©e, balisĂ©e, si ce n’est contrainte. Ce qui revient d’abord Ă  dire que nous ne pouvons tenir la famille pour une entitĂ© sociale flottante, une forme autonome de sociabilitĂ© seulement marginalement contrainte par un environnement sociĂ©tal. Ce qu’énonce la fameuse et fumeuse cellule de base » de toute sociĂ©tĂ©, lorsqu’elle est entendue comme l’unitĂ© gĂ©omĂ©trique constitutive du social. Tout au contraire, la famille, tout ce que nous nommons famille – anthropologues et historiens ont su l’établir – est une forme sociale spĂ©cifiĂ©e, variablement organisĂ©e et rĂ©glementĂ©e selon son environnement social historique, et dans laquelle se trouve situĂ© l’individu. Ce, aussi bien au sens de ses coordonnĂ©es identificatoires que de son Ă©cologie culturelle. Pour faire image la famille n’est qu’une matrice sociale d’éclosion des individus. Cela paraĂźt banal et Ă©vident, mais cela entraĂźne qu’on ne peut la sĂ©parer de ce dont elle remplit la fonction, Ă  savoir la protection sociale, ou mieux, socialisĂ©e de l’individu. Partant, mĂȘme ce qui paraĂźt le moins contraint, le plus spontanĂ©, le plus gĂ©nĂ©reux ou empathique, relĂšve de cette fonction quand bien mĂȘme ses ressorts seraient-ils ancrĂ©s dans l’intime reprĂ©sentation que l’on a de sa famille. 43 En somme, et pour nous rĂ©sumer, la famille est d’abord celle de la sociĂ©tĂ© dans laquelle elle prend place. De lĂ , les formes, les agencements, les fonctions variables qu’elle a pu connaĂźtre et remplir au cours des temps. De lĂ  aussi les comprĂ©hensions, les valorisations, les normes – et leurs contestations – qui l’ont accompagnĂ©e au cours de ces mĂȘmes temps. On en tirera comme consĂ©quence sociologique que la famille n’est pas une entitĂ© sociale autonome, seulement inscrite de maniĂšre contingente dans une formation sociale dont les contraintes rendraient compte des formes Ă©volutives qu’elle aura admises, mais une modalitĂ© sociale d’inscription des individus adaptĂ©e aux caractĂ©ristiques majeures de la sociĂ©tĂ© considĂ©rĂ©e. 44 Partant, on ne saurait lui confĂ©rer la moindre autonomie ontologique – que ce soit sous forme d’invariant anthropologique ou sous celle de figure mythologique Ă©ternelle –, mais seulement lui attribuer l’autonomie relative des formes organisationnelles du social. Autrement dit, lui reconnaĂźtre le statut d’entitĂ© empirique conditionnelle. Ce qui entraĂźne que les Ă©changes que nous y rencontrons, et que l’on n’appelle solidaritĂ© familiale » que par facilitĂ© de langage, seront frappĂ©s du mĂȘme statut Ă©pistĂ©mologique. 45 DĂšs lors, la protection que ladite famille est en mesure d’apporter Ă  l’individu est Ă  comprendre comme une fonction sociale, et non comme une fonction familiale, de protection des siens. Du moins, tant que l’on situe sa comprĂ©hension Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre. Car les Ă©ventuelles stratĂ©gies familiales reposant sur l’élection des siens Ă  des fins de dĂ©jouer les mĂ©canismes gĂ©nĂ©raux de la rĂ©gulation sociale ne participent pas, ni de prĂšs, ni de loin, d’une logique de solidaritĂ© intrafamiliale, au sens clanique » oĂč nous l’avons entendue prĂ©cĂ©demment. Au mieux, comme il ressort des travaux de Alain Degenne et al. ou de Jean-Hugues DĂ©chaux portant sur le recours Ă  la famille dans la recherche d’emploi, il s’agit d’une modalitĂ© – d’ailleurs plus payante en milieu ouvrier que chez les cadres – concurrente des circuits officiels [30]. Non donc d’une stratĂ©gie familiale de confiscation des emplois Ă  des fins de constitution d’une entitĂ© rendue ainsi plus fermĂ©e Ă  son environnement et ses membres plus Ă©troitement interdĂ©pendants, ce que vise l’objectif solidaire. 46 Ainsi, la fonction de protection que peut remplir de nos jours la famille l’assume-t-elle d’abord dans un univers social lui-mĂȘme dĂ©jĂ  fortement organisĂ© pour assurer l’opĂ©rativitĂ© de cette protection. Ce que la famille – comprenons prĂ©cisĂ©ment l’ensemble instituĂ© de la parentĂ© – peut apporter aux siens prend corps dans la protection sociale tous azimuts dont bĂ©nĂ©ficie chaque individu dans notre sociĂ©tĂ©. Ce qui pourrait largement expliquer la modestie relative des types d’aide ainsi apportĂ©e – notable dans tous les travaux y affĂ©rents. Maintenant, s’agit-il d’une fonction rĂ©siduelle, complĂ©mentaire, substitutive ? Participe-t-elle de stratĂ©gies diffĂ©renciĂ©es des groupes sociaux ? Est-elle instrumentalisĂ©e par le pouvoir politique ? Etc. VoilĂ  autant de questions Ă  examiner indĂ©pendamment de celle de sa prĂ©tendue nature sociologique de solidaritĂ© ». Alors faut-il toujours faire usage du syntagme de solidaritĂ© familiale », mĂȘme s’il ne doit ĂȘtre compris qu’emboĂźtĂ© dans la solidaritĂ© sociale organisĂ©e ? En toute rigueur on devrait pouvoir en faire l’économie. Principalement parce qu’il connote l’idĂ©e fausse que coexistent, au sein de notre sociĂ©tĂ©, deux principes normatifs de structuration de la solidaritĂ©. La famille », peut-on affirmer sans ambages, n’assure plus de rĂŽle majeur dans l’entreprise de solidarisation des individus Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ©. C’est un effet imaginaire d’hystĂ©rĂ©sis que de le lui prĂȘter. Mais Ă  l’image de bien d’autres syntagmes tout aussi affectifs » – tels ceux de sociĂ©tĂ© », de famille » – nous ne savons le faire sans recourir Ă  des formulations quelque peu contournĂ©es. Par dĂ©faut de concepts adĂ©quats ? Par imprĂ©cision sĂ©mantique ? Peut-ĂȘtre. Aussi recourt-on avec facilitĂ© – et nous avons Ă  faire amende honorable – au syntagme affectif » [31]. Notes [1] Je tiens expressĂ©ment Ă  remercier Jean-Hugues DĂ©chaux pour les remarques et suggestions qu’il m’a faites sur une premiĂšre version de ce texte. Elles m’ont engagĂ© Ă  affiner, prĂ©ciser et assumer mon propos. Elles m’ont aussi confortĂ© dans l’idĂ©e que la rĂ©flexion scientifique gagne plus Ă  procĂ©der de maniĂšre critique qu’à accumuler de maniĂšre syncrĂ©tique des rĂ©fĂ©rences. [2] Par idĂ©ologique », nous entendons ici ce qui relĂšve d’un systĂšme de croyances suffisamment consistant pour conduire lĂ©gitimement un individu Ă  l’action. IdĂ©ologique » recouvre donc en partie ce que l’on nomme aussi social ». C’est-Ă -dire, ce qui s’impose naturellement comme constitutif de ce dernier. [3] Jean-Hugues DÉCHAUX, L’entraide familiale au long de la vie. Des pratiques inĂ©galement rĂ©parties », Informations sociales, Cnaf, n° 137, 2007, p. 29. [4] Jean-Hugues DÉCHAUX, Les Ă©changes dans la parentĂ© accentuent-ils les inĂ©galitĂ©s ? », SociĂ©tĂ©s contemporaines, n° 17, 1994, p. 75. [5] Pour Weber, sens subjectif et sens objectif portent sur les mĂȘmes objets empiriques. Il s’agit donc, comme le note Jean-Marc TETAZ, d’une distinction entre deux perspectives sur la rĂ©alitĂ© empirique du monde social et culturel, et non de la distinction de deux niveaux ou de deux ordres le monde empirique d’une part, les valeurs transcendantes de l’autre ». Voir Jean-Marc TETAZ, “Sens objectif”. La fondation de l’interprĂ©tation du sens de l’agir social dans une thĂ©orie philosophique du sens », Archives de sciences sociales des religions, n° 127, 2004, p. 177. [6] Michel CHAUVIÈRE, Michel MESSU, Les apories de la solidaritĂ© familiale », Sociologie du travail, vol. 45, n° 3, dĂ©cembre 2003, pp. 327-342. [7] Pour rappel, la tanguysation des relations intra-familiales est l’expression qui a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  la maniĂšre dont un reprĂ©sentant de la progĂ©niture, sorti de l’enfance, parfois fort bien insĂ©rĂ© socialement, pouvait se complaire Ă  vivre et bĂ©nĂ©ficier des services et de la chaleur de sa famille d’origine. L’expression s’est imposĂ©e Ă  la suite du succĂšs populaire du film de Étienne Chatiliez, Tanguy 2001. [8] Ce dont rendent compte, Ă  leur maniĂšre, les rĂ©gularitĂ©s statistiques Ă©tablies selon le statut social, la gĂ©nĂ©ration, le sexe, etc. Voir Jean-Hugues DÉCHAUX, 1994, art. cit. ; Nicolas HERPIN, Jean-Hugues DÉCHAUX, Entraide familiale, indĂ©pendance Ă©conomique et sociabilitĂ© », Économie et statistique, n° 373, 2004, p. 3-32. Sachant que ces derniĂšres tĂ©moignent de ce que Weber aurait appelĂ© un agir en entente » [EinverstĂ€ndnishandeln] dont l’idĂ©altype nous fait dĂ©faut pour pouvoir l’interprĂ©ter comme un agir en sociĂ©tĂ© » [Gesellschaftshandeln]. [9] Cette qualification procĂšde du petit texte Ă©crit par Freud et intitulĂ© Le Roman familial des nĂ©vrosĂ©s, en commentaire du livre de Otto Rank, Le Mythe de la naissance du hĂ©ros 1909. Ledit roman » s’élaborerait dans le fantasme de la mise Ă  distance du rĂ©el familial, singuliĂšrement paternel, pour rĂ©investir celui-ci des attentes parfois déçues opĂ©rant depuis l’instance d’un Sur-moi ainsi façonnĂ©. [10] Une fois encore on peut en appeler aux arguments que dĂ©veloppe Weber lorsqu’il cherche Ă  Ă©tablir Ă  quel type de sens peut prĂ©tendre accĂ©der le sociologue. Dans son fameux exemple du jeu de cartes, Max Weber distingue nettement les rĂšgles normatives du jeu » – sorte de droit naturel » du jeu autorisant par sa discussion une jurisprudence » du jeu – et les rĂšgles pratiques » qu’appliquent les joueurs au cours de leur partie. Ceux-ci, sans ignorer totalement les premiĂšres, peuvent les mĂ©connaĂźtre, les interprĂ©ter Ă  leur guise, cela n’interdit pas que la partie puisse se dĂ©rouler. C’est mĂȘme cette mĂ©connaissance ou interprĂ©tation subjective qu’il conviendra de prendre en considĂ©ration si un observateur un sociologue souhaitait dĂ©crire et expliquer le dĂ©roulement de la partie. Mais il ne pourrait valablement procĂ©der Ă  l’explication qu’en se rĂ©fĂ©rant au niveau normatif du jeu pour expliquer, par exemple, le tour singulier qu’a pris la partie, eu Ă©gard donc la mĂ©connaissance des joueurs. Cette distinction entre les rĂšgles empiriquement suivies et les normes idĂ©ales – que Weber nomme dogmatiques – sont au fondement de la dĂ©marche mĂ©thodologique de la sociologie wĂ©bĂ©rienne et engage le sociologue Ă  ne pas commettre la mĂ©tabase du sens, c’est-Ă -dire Ă  passer subrepticement du sens subjectif » – celui que suivent empiriquement les acteurs – au sens objectif » – celui qui rend compte de la cohĂ©sion d’ensemble, singuliĂšrement du social ». [11] Marie-ThĂ©rĂšse JOIN-LAMBERT dir., Les Politiques sociales, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques & Dalloz, 1994. [12] Voir notamment William GENIEYS, Patrick HASSENTEUFEL, Entre les politiques publiques et la politique l’émergence d’une Ă©lite du Welfare », Revue française des affaires sociales, n° 4, 2001, pp. 41-50 ; William GENIEYS, L’Élite des politiques de l’État, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2008. [13] William Genieys estime que L’accroissement des modes d’expression du pluralisme politique, phĂ©nomĂšne plus ou moins avĂ©rĂ© par la pratique de la gouvernance dĂ©mocratique dans les États occidentaux, conduit en retour Ă  l’avĂšnement de nouvelles pratiques Ă©litaires dont l’action tend de plus en plus Ă  Ă©chapper au contrĂŽle politique », in L’émergence d’élites programmatiques face Ă  la mutation de l’État français », Institut de CiĂšncies PolĂ­tiques i Socials ICPS Mallorca, 244, 2007, pral. 08008 Barcelona España [14] Sur la question du suffrage familial, voir Anne VERJUS, Vote familialiste et vote familial. Contribution Ă  l’étude du processus d’individualisation des femmes dans la premiĂšre partie du xixe siĂšcle », GenĂšses, n° 31, 1998, pp. 29-47 ; et Le Cens de la famille. Les femmes et le vote, 1789-1848, Belin, 2002. [15] Pour des dĂ©veloppements plus complets sur la question du ciblage des allocations familiales, voir Julien DAMON, La mise sous condition de ressources des allocations familiales une discrimination vraiment positive ? », Revue de droit sanitaire et social, vol. 44, n° 2, 2008, pp. 336-352 ; Gilles SÉRAPHIN, L’universalitĂ© en dĂ©bat retour sur un “fondement’’ de la politique familiale française », in Margunn BJORNHOLT, Anca DOHOTARIU Guest editors, Les Annales de l’UniversitĂ© de Bucarest Les politiques familiales en contexte europĂ©en », SĂ©rie Sciences Politiques, vol. XVII, n° 1, 2015, pp. 55-73, [16] À titre indicatif, pour le monde anglo-saxon Anthony GIDDENS, The Transformation of Intimacy Sexuality, Love and Eroticism in Modern societies, Cambridge, Polity Press, 1992 traduit en français en 2004 aux Éditions du Rouergue. Pour le monde francophone François de SINGLY, Le Soi, le couple et la famille, Nathan, 1996. [17] Au dĂ©but des annĂ©es 2000, un thĂšme social » s’impose la montĂ©e des incertitudes ». LiĂ© Ă  la persistance d’un fort taux de chĂŽmage, aux difficultĂ©s gestionnaires des systĂšmes de protection sociale, Ă  la globalisation des Ă©changes et Ă  la rĂ©volution internet », le thĂšme fait dĂ©bat dans la sociĂ©tĂ©. Il est largement repris par les sociologues et, en 2012, l’AISLF tient son 19e CongrĂšs sous forme d’augure Penser l’incertain ? [18] Voir Michel MESSU, Du familialisme au parentalisme quels nouveaux enjeux pour la politique familiale française ? », communication au Colloque Le nouveau contrat familial, INRS-MontrĂ©al, 28-29 fĂ©vrier 2008. Non publiĂ©. [19] Pour plus d’information voir, entre autres, les contributions de RĂ©mi LENOIR, GĂ©nĂ©alogie de la morale familiale, Seuil, 2003 ; Michel CHAUVIÈRE, Virginie BUSSAT, Famille et codification. Le pĂ©rimĂštre du familial dans la production des normes, La Documentation française, 2000 ; Jacques COMMAILLE, Claude MARTIN, Les enjeux politiques de la famille, Bayard, 1998 ; Michel MESSU, Les Politiques familiales du natalisme Ă  la solidaritĂ©, Les Éditions ouvriĂšres, 1992. [20] Les deux Ă©ditions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Privat, Toulouse. [21] JĂ©rĂŽme MINONZIO, Les “solidaritĂ©s familiales” dans l’espace public. Émergence et controverses dans le cas de la dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es », Revue des politiques sociales et familiales, n° 77, 2004, pp. 7-19. [22] Voir Michel MESSU, De la mĂ©thode en sociologie. Livre I Pour une Ă©pistĂ©mologie modeste en sociologie. Livre II De la mĂ©thode sans mĂ©thodologisme, Fribourg, Academic Press Fribourg, 2016. [23] Ibid. [24] Voir, par exemple Françoise LE BORGNE-UGUEN, Muriel REBOURG dir., L’entraide familiale rĂ©gulations juridiques et sociales, Presses universitaires de Rennes, 2012. [25] Dont les failles », les trous » et autres manquements leur sont, le plus souvent, redevables et font, gĂ©nĂ©ralement, l’objet de demandes d’extension Ă  l’endroit de ces solidaritĂ©s publiques ». Ce que la mĂ©taphore du filet de sĂ©curitĂ© » traduit assez bien. [26] Ainsi, les solidaritĂ©s paysannes » longtemps opĂ©ratoires dans un contexte d’agriculture familiale n’ont plus guĂšre de poids dans le cadre d’une agriculture industrialisĂ©e et soumise aux contrats juridiques avec les firmes agro-alimentaires et les banques. A fortiori ne peuvent-elles en avoir Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ© globale. Le paysan en dĂ©tresse d’aujourd’hui en appelle Ă  la solidaritĂ© nationale ». [27] On consultera avec intĂ©rĂȘt l’ouvrage de Vincent AUCANTE, Barbares le retour, DesclĂ©e de Brouwer, 2016. [28] Nous entendons imaginaire social » dans le sens que lui a donnĂ© Maurice GODELIER dans L’imaginĂ©, l’imaginaire et le symbolique, CNRS-Éditions, 2015. [29] Max WEBER, L’objectivitĂ© de la connaissance » in Essai sur la thĂ©orie de la science, trad. et intro. de Julien FREUND, Plon, 1965, p. 183. [30] Alain DEGENNE, IrĂšne FOURNIER, Catherine MARRY, Lise MOUNIER, Les relations au cƓur du marchĂ© du travail », SociĂ©tĂ©s contemporaines, 1991, pp. 75-97 ; Jean-Hugues DÉCHAUX, Les Ă©changes dans la parentĂ©... », art. cit. [31] C’est probablement pourquoi les travaux les plus aigus portant sur les relations et les Ă©changes au sein des rĂ©seaux familiaux, alors qu’ils Ă©tablissent trĂšs nettement les limites sĂ©mantiques de la notion de solidaritĂ© familiale », ne peuvent gĂ©nĂ©ralement en faire l’économie dans leurs dĂ©veloppements et, particuliĂšrement, leurs intitulĂ©s. On pensera Ă  AgnĂšs Pitrou, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e, Ă  Martine SĂ©galen qui n’hĂ©site pas Ă  parler des indispensables solidaritĂ©s familiales », Ă  IrĂšne ThĂ©ry, Florence Weber, Claudine Attias-Donfut, etc. qui, dans l’ouvrage collectif dirigĂ© par Serge Paugam, Repenser la solidaritĂ© PUF, 2007, font exploser la notion sans pouvoir s’en dĂ©partir. Plus rĂ©cemment, Marianne Modak et al., aprĂšs Claude Martin, se posent explicitement la question de savoir s’il convient de parler de solidaritĂ© » s’agissant des Ă©changes de services et de soins assurĂ©s par les femmes au sein du rĂ©seau familial, mais leurs rĂ©flexions sont prĂ©sentĂ©es – par l’éditeur il est vrai – afin que vivent les solidaritĂ©s familiales et qu’elles conservent leur force... » SolidaritĂ©s familiales ? », Nouvelles questions fĂ©ministes, vol. 37, 2018/1.

\n c est toujours le mĂȘme marteau qui frappe

Pouravoir le mĂȘme poids en mĂ©tal, la tĂȘte de frappe sera beaucoup plus petite donc les frappes lĂ©gĂšrement dĂ©saxĂ©e plus nombreuses, et si on veut la mĂȘme surface on aura une masse de 3 kg complĂštement incontrĂŽlable. -un maillet pour un menuisier, c'est fait maison, donc avec une longueur de manche adaptĂ©e, un angle de la face de frappe ajustĂ© avec les annĂ©es

Courte Devinette logique A quelle question est-ce que vous ne pourrez jamais rĂ©pondre "oui"? Chuttttt Je me brise lorsque l'on me nomme. Ne pas mentir Une personne sĂ»re d'elle dit qu'elle rĂ©pond Ă  toute question par oui ou par non et dit toujours la vĂ©ritĂ©. Comment pouvez-vous la piĂ©ger ? Comportement Ă©trange Avez-vous remarquez que si vous faites tomber un verre sur le sol, il se casse toujours au dernier rebond. Pourquoi ? Calcul mental Un berger possĂšde 27 brebis. Toutes meurent sauf 8. Combien en reste-t-il ? Le monde des devinettes La population mondiale est de 8 milliards d'humains. On multiplie le nombre de doigts de la main droite de chacun des habitants de la planĂšte les uns par les autres. Combien obtient-on ? Concurrence loyale Deux enseignes vendant le mĂȘme produit se font face. Pourtant, elles ne se font pas concurrence. Comment est-ce possible ? CompliquĂ© Qu'est ce qui vous appartient bien que les gens l'utilisent plus que vous ? Calendrier Vous pouvez me trouver dans dĂ©cembre mais pas dans les autres mois. Que suis-je ? L'amour Qu'est ce qui a 13 cƓurs mais aucun autre organe ? Pas si simple Dans quelle situation le chiffre deux est Ă©gale Ă  dix ? C'est la vie Qu'est ce que vous pouvez attraper mais pas jeter ? Les pieds Qu'est ce que l'on doit casser avant de l'utiliser? Attention, ce n'est pas votre ordinateur!!! Évidement Quelle est l'expression que les vampires rĂ©pĂštent souvent ? Sur le nez qu'est ce qui a 2 branches mais pas de feuille ? Peace Quels individus sont aussi forts sur la terre, sur les mers et dans les airs ? C'est simple ! Qu'est-ce qui peut faire le tour d'une maison sans bouger ? Devinette vitale Quand je mange je grandis et quand je bois je meurs. Qui suis je ? Ça coule ! Qu'est-ce qui est nĂ© grand, et qui meurt petit ?
Sile monnayeur doit donner un second coup de marteau, cette deuxiĂšme frappe peut ĂȘtre dĂ©calĂ©e par rapport Ă  la premiĂšre : cela donne immanquablement un trĂ©flage. Il arrive aussi que les flans soient trop minces, et que l’on voit d’un cĂŽtĂ© de
Bien que le service et le retour de service soient les coups les plus fondamentaux en compĂ©tition, le coup droit est sans doute le coup le plus utilisĂ© dans les matchs amicaux ou l’entraĂźnement. Selon les estimations, il reprĂ©sente jusqu’à 60 Ă  70% du total des coups jouĂ©s. C’est pour cette raison qu’il est important d’avoir un coup droit stable, fondĂ© sur une technique Ă©prouvĂ©e. Le coup droit Dans la plupart des cas, il s’agit d’un coup frappĂ© de bas en haut. Cela donne un niveau d’effet modĂ©rĂ© permettant Ă  la balle de s’élever au-dessus du filet, tout en gardant assez de contrĂŽle pour l’empĂȘcher de sortir des limites du terrains. La prĂ©paration de la frappe suit une trajectoire elliptique On dit que l’on effectue un mouvement en boucle pour la prĂ©paration du geste, qui est aujourd’hui prĂ©fĂ©rĂ© au mouvement avant-arriĂšre, et ce pour les raisons suivantes La trajectoire de la raquette masque mieux le coup qui va suivre. Cela pose Ă©galement de bonnes bases pour accroĂźtre l’effet que l’on va donner Ă  la balle. Cela crĂ©e un rythme et une accĂ©lĂ©ration naturelle lorsque la raquette plonge de haut en bas jusqu’à 10 cm au-dessous de la balle ; le point d’impact sera marquĂ© juste avant la poursuite du geste vers l’avant. La prĂ©paration arriĂšre-avant » entraĂźne souvent le poignet dans le mouvement de recul, ce qui provoque une perte de contrĂŽle de la tĂȘte de la raquette. La prĂ©paration arriĂšre-avant » est plus adaptĂ©e aux niveaux dĂ©butants, le mouvement en boucle ou en C » permet une meilleure maĂźtrise. L’accĂ©lĂ©ration contrĂŽlĂ©e du mouvement en C est Ă  la base du mouvement du coup droit. Elle met l’accent sur la partie de la frappe qui est dirigĂ©e vers l’extĂ©rieur. Le mouvement arriĂšre de prĂ©paration demande peu d’effort, la raquette suit une trajectoire elliptique. Quand l’accĂ©lĂ©ration vers l’avant commence, la raquette reste alignĂ©e avec la balle, pour un accompagnement aussi prolongĂ© et aussi complet que possible. Le mouvement en C, ou en boucle, se prolonge sans interruption dĂšs que la raquette amorce le mouvement vers le bas. Plus le mouvement est ample, plus l’accĂ©lĂ©ration sera importante. Enfin, plus la vitesse atteinte juste avant le point de contact sera Ă©levĂ©e, plus l’effet et le contrĂŽle sur la balle seront marquĂ©s. La prise de la raquette La prise eastern de coup droit Placez votre main gauche sur le cƓur de la raquette, le tamis perpendiculaire au sol c’est-Ă -dire la tranche vers vous, comme si vous serriez la main » de votre raquette. Il s’agit de la prise de raquette la plus rĂ©pandue pour le coup droit ; elle est conseillĂ©e car elle permet une position orthogonale de la raquette par rapport Ă  la balle au moment de l’impact, ce qui minimise le mouvement du poignet. C’est une prise parfaitement adaptĂ©e pour les balles qui rebondissent Ă  hauteur de hanche, et qui peut facilement s’adapter Ă  des balles plus hautes ou plus basses. Le point de contact se fait en avant du corps. La prise continentale ou prise marteau Le talon de la main est situĂ© sur le dessus du manche, et incline la tĂȘte de la raquette. Cette prise requiert une certaine force dans le poignet. C’est une bonne prise pour capter les balles basses avec un coup droit slicĂ©, mais elle est moins adaptĂ©e pour les rebonds hauts. Le point de contact pour exĂ©cuter un lift, un peu plus prĂšs du corps, demandera beaucoup de rotation de la part des Ă©paules. La prise semi-western de coup droit Gardez la tĂȘte de la raquette en position verticale lors du contact, afin de donner plus de puissance de frappe Ă  la raquette. Ce type de prise est une sorte de compromis entre les prises eastern et western. La prise western Placez le talon de votre main presque au-dessous du manche. Lorsque vous relĂšverez la tĂȘte de la raquette, notez avec quelle perfection le tamis rencontre la balle. Plus la prise western est accentuĂ©e, plus le point de contact avec la balle devra se faire en avant du corps, et plus il sera facile de jouer immĂ©diatement aprĂšs le rebond. Ce type de prise est parfait pour les balles qui rebondissent haut, mais trĂšs peu adaptĂ© aux faibles rebonds. La position d’attente Elle dĂ©pendra en partie du style de positionnement du joueur. La position d’attente est un moment d’observation. DĂ©placez votre poids lĂ©gĂšrement vers l’avant, sur le devant de vos pieds les jambes un peu plus Ă©cartĂ©es que la largeur d’épaule, prĂȘt Ă  bondir dans toutes les directions. Vos genoux doivent ĂȘtre flĂ©chis de maniĂšre Ă  ce que la posture soit confortable. L’avant-bras et la raquette doivent dĂ©jĂ  avoir pris leur position figĂ©e et alignĂ©e. Avec une prise eastern de coup droit, formez un angle d’environ 120°, les coudes proches du corps, la raquette devant vous. La tĂȘte de la raquette doit monter jusqu’au niveau du menton. Rotation et pivot des Ă©paules Sauf si la balle qui arrive est trĂšs rapide, la boucle du coup droit n’est pas dĂ©crite de façon continue, mais se dĂ©compose plutĂŽt en deux sous-mouvements. Le premier la rotation des Ă©paules se fait automatiquement ; le haut du corps pivote instantanĂ©ment de cĂŽtĂ©, et enclenche la premiĂšre partie de la boucle du mouvement d’amorce. La seconde partie du geste est la boucle Ă  proprement parler, qui se prolonge jusqu’à la fin du geste. A partir de la rotation de vos Ă©paules, votre sens de l’observation » va ajuster le rythme du mouvement de boucle en fonction de la vitesse de la balle. DĂšs l’instant ou vous savez que la balle va arriver sur votre coup droit, pivotez les Ă©paules vers la droite, ainsi que vos hanches et votre pied droit. La raquette doit se situer entre le corps et la balle angle de 120°, et votre genou droit doit ĂȘtre flĂ©chi pour supporter le poids du corps. Le poignet, l’avant-bras et la tĂȘte de la raquette sont toujours figĂ©s ensemble, tandis que tout le haut du corps pivote vers la droite. MĂȘme si la raquette pointe maintenant vers la ligne extĂ©rieure, l’angle formĂ© avec l’avant-bras reste Ă  120°. Le coude est proche du corps. L’avant-bras parallĂšle au sol. Prenez peu Ă  peu la position donnĂ©e par vos Ă©paules tout en courant. Le mouvement de prĂ©paration DĂšs que vous avez analysĂ© la vitesse de la balle, vous allez synchroniser et adapter votre mouvement et son amplitude. Les opportunitĂ©s pour un mouvement de prĂ©paration ample et large sont rares ; une boucle rĂ©duite, en revanche, va limiter les mouvements excessifs du poignet et du corps, et permettre au joueur de gagner quelques instants supplĂ©mentaires pour se placer correctement pour le mouvement de frappe. Sauf dans le cas d’une balle haute, la tĂȘte de la raquette ne doit pas dĂ©passer le niveau des yeux pendant toute la durĂ©e du mouvement. Le coude reste assez proche du corps, jusqu’à arriver Ă  la fin de geste et l’ouverture. Sauf dans le cas d’une balle haute, ramenez la raquette Ă  peu prĂšs Ă  10 cm en-dessous de la balle Ă  la fin du mouvement de prĂ©paration. Cela permettra d’amorcer votre mouvement avant selon l’angle et l’effet dĂ©sirĂ©s ce coup reste cependant un coup plat et slicĂ©. Les genoux sont flĂ©chis pour baisser le centre de gravitĂ© du corps. A la fin du mouvement de prĂ©paration, la tĂȘte de la raquette est dirigĂ©e vers le fond du court derriĂšre vous, parallĂšle au sol l’Ɠil de la poignĂ©e est situĂ© face Ă  la balle, et l’avant-bras est relativement Ă©tirĂ©. MĂȘme si la tĂȘte de la raquette est baissĂ©e et que la situation vous semble diffĂ©rentes, l’angle entre l’avant-bras et la raquette reste de 120°. La raquette est toujours verticale sur la tranche. Enfin, le joueur garde l’Ɠil rivĂ© sur la balle avant et aprĂšs le point de contact, jusqu’à ce que la balle reparte et quitte la raquette. Un pas en direction de la balle Cette ultime approche en direction de la balle doit permettre Ă  votre raquette de rester en place le plus longtemps possible, vous permettant de donner du poids Ă  votre frappe et de pivoter facilement vers le point de contact sur votre pied d’appui, soit le gauche appuis en ligne, soit le droit appuis ouverts. Lors du pas en avant, flĂ©chissez les genoux et les cuisses pour avancer le poids du corps et ainsi insuffler davantage de puissance Ă  votre coup droit au moment d’entamer le mouvement de frappe vers l’avant. Vos hanches et vos Ă©paules vont naturellement se tourner en direction de la balle et donner plus de puissance et de synchronicitĂ© Ă  votre geste vers l’avant et vers le haut. Juste avant ce pas en avant, pivotez le pied arriĂšre le droit si vous ĂȘtes en appuis en ligne vers la ligne de cĂŽtĂ©, comme pendant la rotation des Ă©paules. Cela vous donnera un meilleur appui pour soutenir le genou droit et pouvoir pousser vers la balle. ce sera le pied gauche si vous ĂȘtes en appuis ouverts. Ensuite, avancez le pied gauche Ă  plat fermement pour vous donner un bon point d’appui et assurer votre Ă©quilibre durant la frappe. L’angle entre votre pied avant et la ligne doit ĂȘtre d’environ 45° lors de ce pas en avant pour les appuis en ligne. Cela favorisera le maintien de vos Ă©paules tout au long du geste, tout en permettant Ă  celles-ci ainsi qu’à vos hanches de pivoter avec facilitĂ© en direction du point d’impact au moment adĂ©quat. Votre pied avant doit ĂȘtre lĂ©gĂšrement dirigĂ© vers le filet. Pour les appuis ouverts, il sera Ă  180° le long de la ligne de court, les pieds Ă©cartĂ©s et les Ă©paules et les hanches de retour vers le point central de la ligne de court. Cette position du pied d’appui permet Ă  votre poids de basculer vers l’avant appuis en ligne ou vers le cĂŽtĂ©. MĂȘme avec un dĂ©rapage sur le pied d’appui, votre poids doit basculer vers votre pied opposĂ©, juste Ă  temps pour frapper. Point de contact Le point de contact avec un coup droit en prise eastern » se situe presque dans l’alignement du pied d’appui avant, lĂ©gĂšrement devant le pied gauche pour des appuis en ligne, le pied droit pour des appuis ouverts, le pied gauche pour des appuis fermĂ©s. La prise marteau semblera plus facile et plus puissante si le point de contact est lĂ©gĂšrement dĂ©calĂ© vers l’arriĂšre presque Ă  mi-corps. Cette prise sera adaptĂ©e Ă©galement pour les balles basses, dans le cadre d’un coup droit coupĂ© under spin. Avec une prise western, en revanche, le point de contact devra se faire devant le pied gauche, et sera plus adaptĂ© pour rattraper une balle juste aprĂšs le rebond. Au point de contact, le coude droit est lĂ©gĂšrement flĂ©chi seulement, entre la balle et le corps. Le bras et la main gauches sont dirigĂ©s vers la balle qui arrive ; afin de dĂ©terminer le moment idĂ©al pour frapper. La raquette est parallĂšle au filet, toujours orientĂ©e verticalement sur la tranche pour maximiser l’accĂ©lĂ©ration. Du point d’impact Ă  la fin du geste Le mouvement se fait vers l’avant et vers le haut, les pieds vers l’avant pour les appuis en ligne ou fermĂ©s ou inclinĂ©s sur le cĂŽtĂ© appuis ouverts. C’est le moment de l’impact, oĂč le mouvement, aprĂšs avoir Ă©tĂ© contenu et calculĂ©, est relĂąchĂ© et dĂ©colle. Cette partie du geste est naturellement celle oĂč toute l’énergie se concentre vers la balle et l’impact. La tĂȘte de la raquette est trĂšs haute en fin de geste, et termine le mouvement de bas en haut en donnant juste assez d’effet pour garder le contrĂŽle de la balle. Elle suit la balle vers l’avant et vers le haut aussi loin que possible, jusqu’à ne plus pouvoir rester sur la mĂȘme trajectoire. Gardez votre poids concentrĂ© sur le pied avant. Le talon du pied arriĂšre se soulĂšve, ne laissant que le bout du pied au sol. Pivotez les hanches et les Ă©paules en direction du point de contact, afin de faire finalement face au filet.

Rassurezvous, il existe des mĂ©thodes pour rĂ©parer soi-mĂȘme une bosse sur la carrosserie de votre voiture sans faire appel Ă  un garagiste avec les moyens du bord et une bonne dose d'huile de coude. La mĂ©thode semi-professionnelle. La mĂ©thode du choc thermique. De l'intĂ©rieur, avec un marteau. De l'extĂ©rieur, avec une ventouse.

uRinSY.
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  • c est toujours le mĂȘme marteau qui frappe