Depauvres bougres d'esclaves sont enfermés plus ou moins volontairement dans un hôpital psychiatrique. /4t VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU THEÂTRE 13 103, bd Auguste-Blanqui (Xiiie) TÉL.: 01 45 88 62 22 HORAIRES : mar, jeu sam 19H30 mer,ven 20h30 dim 15 h 30 PLACES:de 13 a 24 DUREE: 1 h 35 JUSQU'AU 15 avril S oyons franc la piece de Date
PHOTO FRANÇOIS LAPLANTE DELAGRAVE, FOURNIE PAR LE RIDEAU VERT Mathieu Quesnel parvient à faire oublier Jack Nicholson dans l'adaptation théâtrale de Vol au-dessus d'un nid de coucou. Michel Monty et sa troupe font rire le public et l'émeuvent avec ce Vol au-dessus d'un nid de coucou où les interprètes portent le message de la différence avec ferveur. On connaît le film de Milos Forman et le récit de Randle McMurphy qui réussit à se faire passer pour psychopathe et interner dans un asile psychiatrique afin d'éviter la prison. Petit malfrat rusé, il entraînera dans sa folie, de contester l'ordre établi, un groupe d'exclus qui souffrent moins de maladies mentales que d'un manque d'estime de soi. McMurphy affronte le cerbère des lieux, garde Ratched, mais c'est lui qui en paiera le prix, comme chacun sait. En tant que joker, cependant, il aura tout de même permis de sortir de leur torpeur des êtres dont la différence n'est toujours pas acceptée en société, quelque part dans les années 60. Toute la pièce se déroule dans la salle commune de l'asile, qui n'est pas sans rappeler celui qu'on nommait Saint-Jean-de-Dieu jusqu'en 1976 devenu aujourd'hui Louis-Hippolyte-Lafontaine. La mise en scène de Michel Monty est bien rythmée, parsemée de moments bien drôles et respecte la ligne dramatique forte et touchante qui permet aux acteurs de donner la pleine mesure des différences somme toute mineures, comme l'homosexualité et le bégaiement, qui les ont poussés à vivre à l'écart du monde. La distribution, dans l'ensemble excellente, met en valeur l'énergie de Mathieu Quesnel McMurphy. Avec sa tête à la Michael Keaton, il nous fait complètement oublier le Jack Nicholson marquant du film. Dans les rôles secondaires, Stéphane Demers Harding et Renaud Lacelle-Bourdon Billy s'imposent et on découvre avec plaisir les talents de Jacques Newashish, Benoit Mauffette et Jean-François Hupé. Dans le rôle principal féminin, Julie Le Breton incarne une garde Ratched assez convaincante, mais la direction semble hésiter entre lui demander d'être une vraie méchante » et une mère convaincue que la loi et l'ordre assureront le bonheur à ses petits oisillons. Ainsi, le duel épique » entre Ratched et McMurphy n'a pas vraiment lieu. Il faut dire que la scène exiguë du Rideau Vert reste un obstacle majeur à l'émergence d'un tel affrontement, malgré un décor et des costumes réussis et l'idée originale d'une scène d'ombres chinoises. Le mot du metteur en scène compare ce drame d'une autre époque, car il faut bien avouer que les temps ont beaucoup changé dans les services sociaux, à celui d'Antigone. C'est un peu tirer par les cheveux de la fille d'OEdipe, même si on se rapproche ici de la version révoltée » d'Anouilh plutôt que de celle purement tragique de Sophocle, alors que le plus beau de ce drame et du spectacle est d'installer un coryphée autochtone et de promouvoir dignement la diversité. C'est déjà beaucoup dans ce monde où l'uniformisation de la pensée se nourrit des homélies simplistes des dieux de l'opinion tout en dénigrant la réflexion et l'analyse de faits vérifiables. ****Vol au-dessus d'un nid de coucou De Dale Wasserman, d'après le roman de Ken Kesey Traduction et mise en scène de Michel Monty Au Rideau Vert jusqu'au 23 avril 3 étoiles et demie
BernardTapie, qui lutte depuis plusieurs mois contre un cancer, a reporté la pièce « Vol au-dessus d’un nid de coucou » de Dale Wasserman, dans laquelle il devait jouer à Les exclamateurs présentent Vol au dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey, adapté au théâtre par Dale Wasserman, traduit par Jacques Sigurd, dans une mise en scène de Jean Lambin, assisté de Maya Colle-Plamondon. Pour échapper à la prison, Patrick McMurphy se fait passer pour fou. Il est avant tout un bum», joueur, bagarreur, buveur, coureur de jupon… À priori, sans trop de moralité bien sûr, mais bon vivant, libre, sincère et intègre… à sa façon! C’est peut-être dangereux pour lui de jouer à son petit jeu car les psychiatres du début des années 50 jusqu’au début des années 60 expérimentaient, sans trop de retenue, des lobotomies, qui consistaient à sectionner des fibres nerveuses à l’intérieur du cerveau, rendant bien souvent le patient dans un état végétatif. Au début des années soixante, quiconque ne cadrant pas dans la norme sociale pouvait se retrouver en hôpital psychiatrique. McMurphy se retrouve ainsi face à l’intraitable Miss Ratched, qui dirige son département de l’hôpital psychiatrique d’une main de fer dans un gant… apparemment de velours. La confrontation sera terrible. Un choc de titans! C’est la confrontation du pouvoir. Celui de la liberté, du combat contre l’injustice, de l’intégrité. Et celui du conformisme, de l’ordre social, du pouvoir légal. Le conflit qui oppose McMurphy et Miss Ratched pose beaucoup de questions Qui est réellement malade dans cet hôpital? Les patients ou ceux qui veulent ou doivent les guérir? Le peuple ou ceux qui le dirigent? Dans cette histoire, nous assisterons à une sacrée dérape, mais aussi, à une grande victoire!!! Texte Selon le roman de Ken Kesey, adapté au théâtre par Dale Wasserman et traduit par Jacques Sigurd. Mise en scène Jean Lambin Assistance à la mise en scène, costumes et accessoires Maya Colle-Plamondon Distribution par ordre d’apparition sur scène Stéphane Najman, Jean-François Dessureault, Jean-Pierre Trzcinsky, Suzanne Poirier, Blandine Donnez, Gérald Morin, Gabriel Girard, Marie-Laure Breysse, Katia Decorde, Julie Corbeil, Nidya Gimeno, Pierre Berté, Jean Vautour et Solange Tardif Habillage sonore Gabriel Girard Éclairage et régie David Brien Photographies du spectacle et captation vidéo Nathanaël Corre Graphisme et déclinaisons web Véronique Labelle RÉSERVATIONS Informations / Questions écrivez nous à l’adresse coucou Adaptédun roman éponyme de Ken Kesey 1962 qui fut ensuite lobjet dune pièce de théâtre à Broadway Vol au-dessus dun. Pin Page . Malheureusement pour inoubliable quil soit Vol au-dessus dun nid de coucou a tout de même fini sa route au tribunaux. Vol au-dessus d'un nid de coucou ken kesey. Occasion - Bon Etat - Avec jaq Collection. 583 EUR Alors qu'il lutte contre un double cancer depuis 2017, Bernard Tapie reste un homme combatif l'ancien président de l'Olympique de Marseille se prépare déjà à renouer avec le théâtre au printemps 2020 pour fêter les 20 ans de la pièce "Vol au-dessus d'un nid de coucou". "Des gens ont envie de me voir et la seule façon que jai de les rencontrer, c’est d’être sur scène", se réjouit-il. "Et ce sont les producteurs américains de la pièce Vol au-dessus d’un nid de coucou qui ont appelé mon agent pour lui dire que, vingt ans après, ce serait génial si j’acceptais de refaire une vingtaine ou une trentaine de représentations. Ce qui m’a énormément touché", rapporte Nice Matin. Mais le temps est compté, même si les médecins ne savent pas encore combien de mois ou d'années sa santé peut se maintenir. Faute de traitement approprié à son double cancer, Bernard Tapie n'a pas reçu de soins depuis l'été 2019. Une prise de conscience douloureuse"Cette maladie a une vertu, en quelque sorte, à la fois épouvantable et très intéressante. À n’importe quel âge, y compris à 80 ans, on se dit qu’on a le temps. Toute notre vie se déroule comme si nous étions presque sûrs d’être tous immortels. ... D’un seul coup, on vous apprend que vous avez le cancer, et c’est comme si l’on vous remettait le passeport. Vous prenez conscience.....", reconnaît Bernard Tapie, qui reste confiant et qui ne manque pas de saluer le travail du corps médical. "C'est là que les médecins sont formidables on croit qu'ils abandonnent alors qu'ils étudient, lisent tout et se renseignent". Quant aux erreurs du passé, Bernard Tapie regrette mais considère avoir suffisamment payé le prix de ses méfaits. "Quand vous vous comportez mal et que cela montre une personnalité qui n’est pas la vôtre, vous en payez le prix .... La prison? Il y a deux peines l’enfermement et le remords .... Oui, j’ai vécu des moments dramatiques", déplore-t-il. Réforme des retraites "les deux camps ont raison"Sur l'actualité, particulièrement houleuse au 19e jour de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, l'homme d'affaires ne se positionne pas, considérant les deux camps légitimes dans leurs démarches. "On ne peut pas dire aujourd’hui que le conflit est le fait de gens qui réclament indûment et de gestionnaires qui auraient tort de vouloir réduire la dépense. Car les deux ont raison ceux qui gueulent parce que le contrat de travail qu’ils ont signé n’est pas respecté et ceux qui, en responsabilité, doivent éviter une situation telle que la Grèce l’a connue, dans l’impossibilité de faire face à la dette". L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL InfoSituéen 1963, Vol au-dessus d'un nid de coucou parle de cette même époque mais sous l'angle de la contre-culture et de l'individualisme forcené. Et en tant qu'ex-tchécoslovaque ayant fui son
Chargement de la carte… Réservations Date / Heure Dates - 20/03/20221500 - 1730 Venue espace Beausoleil Allée de la Mine Pont-Péan 35131 Les réservations sont closes pour cet événement. YcbKgL.