LarecevabilitĂ© du pourvoi est subordonnĂ©e aux seules conditions de droit commun. Il doit ĂȘtre formĂ© dans les deux mois de la signification ou de la notification de la dĂ©cision attaquĂ©e (Cass. soc., 30 janv. 2002, n° 99-45.140, appliquant le dĂ©lai de distance de l'article 643 du Code de procĂ©dure civile).
Le dĂ©cret n° 2017-891 du 6 mai 2017 reprend l'article 914 du code de procĂ©dure civile pour renforcer les pouvoirs du Conseiller de la mise en Ă©tat "seul compĂ©tent depuis sa dĂ©signation et jusqu'Ă la clĂŽture de l'instruction".Cette disposition modifiĂ©e reprend la jurisprudence bien Ă©tablie qui permet au CME de purger le dossier de tout incident procĂ©dural afin que l'affaire parvienne devant la formation de jugement en Ă©tat d'ĂȘtre jugĂ©e sur le fond. L'ordonnance rendue aura autoritĂ© de la chose La purge de tout incident procĂ©dural par le conseiller de la mise en Ă©tatA- Un moyen de dĂ©fense1- Les fins de non recevoir ou exception de procĂ©dure ?Les fins de non recevoir touche au droit d'agir en justice et atteint l'action elle-mĂȘme Article 32 Est irrecevable toute prĂ©tention Ă©mise par ou contre une personne dĂ©pourvue du droit d' 122 Constitue une fin de non-recevoir tout moyen qui tend Ă faire dĂ©clarer l'adversaire irrecevable en sa demande, sans examen au fond, pour dĂ©faut de droit d'agir, tel le dĂ©faut de qualitĂ©, le dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt, la prescription, le dĂ©lai prĂ©fix, la chose distinguer de la nullitĂ© qui affecte la validitĂ© de la procĂ©dure pour inobservation des formes art 114 ou pour l'une des irrĂ©gularitĂ©s visĂ©es Ă l'article 117 du code de procĂ©dure civile Le dĂ©faut de capacitĂ© d'ester en justiceLe dĂ©faut de pouvoir d'une partie ou d'une personne figurant au procĂšs comme reprĂ©sentant soit d'une personne morale, soit d'une personne atteinte d'une incapacitĂ© d'exerciceLe dĂ©faut de capacitĂ© ou de pouvoir d'une personne assurant la reprĂ©sentation d'une partie en Ă l'exception de procĂ©dure, l'article 73 dispose Constitue une exception de procĂ©dure tout moyen qui tend soit Ă faire dĂ©clarer la procĂ©dure irrĂ©guliĂšre ou Ă©teinte, soit Ă en suspendre le 74 prĂ©cise que Les exceptions doivent, Ă peine d'irrecevabilitĂ©, ĂȘtre soulevĂ©es simultanĂ©ment et avant toute dĂ©fense au fond ou fin de non-recevoir. Il en est ainsi alors mĂȘme que les rĂšgles invoquĂ©es au soutien de l'exception seraient d'ordre que l'article 123 prĂ©voit que Les fins de non-recevoir peuvent ĂȘtre proposĂ©es en tout Ă©tat de cause, sauf la possibilitĂ© pour le juge de condamner Ă des dommages-intĂ©rĂȘts ceux qui se seraient abstenus, dans une intention dilatoire, de les soulever plus tĂŽt Cass 2civ. 2Ăšme du 14 Novembre 2013 n°12-25835."Les juges doivent relever d'office les fins de non-recevoir d'ordre public lorsqu'elles rĂ©sultent de l'absence d'ouverture d'une voie de pas susceptible d'appel le jugement qui statue sur une demande, quel que soit le fondement allĂ©guĂ©, tendant Ă l'allocation d'une somme d'argent dont le montant est infĂ©rieur au taux du dernier dĂšs lors ĂȘtre dĂ©clarĂ© irrecevable l'appel formĂ© contre un jugement prud'homal faisant droit, par application du principe d'Ă©galitĂ© de traitement, Ă une demande de rappel de salaires infĂ©rieure Ă euros" Cass soc 15 janvier 2014 n°12-25404 12-25405 12-25408 12-25409. Par ailleurs, l'exception de procĂ©dure soulevĂ©e dans des conclusions au fond, et nullement dans des conclusions saisissant le conseiller de la mise en Ă©tat qui a seul compĂ©tence pour en statuer est-elle recevable ? illustration juge de la mise en Ă©tatDans un arrĂȘt du 12 mai 2016 n° n° 14-28086, la deuxiĂšme chambre civile de la Cour de cassation confirme une dĂ©cision de la cour d'appel qui avait retenu que l'exception d'incompĂ©tence Ă©tait irrecevable. En l'espĂšce, lors de la procĂ©dure de premiĂšre instance, M. X⊠avait dĂ©posĂ©, avant les conclusions aux fins dâincident saisissant explicitement le juge de la mise en Ă©tat de lâexception dâincompĂ©tence, des conclusions qui formulaient Ă la fois cette exception de procĂ©dure et des demandes au L'irrecevabilitĂ© et la caducitĂ© de l'appel1- CaducitĂ©L'article 914 modifiĂ© du code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit que Les parties soumettent au conseiller de la mise en Ă©tat, qui est seul compĂ©tent depuis sa dĂ©signation et jusqu'Ă la clĂŽture de l'instruction, leurs conclusions, spĂ©cialement adressĂ©es Ă ce magistrat, tendant Ă prononcer la caducitĂ© de l' cas Article 908 "A peine de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel, relevĂ©e d'office, l'appelant dispose d'un dĂ©lai de trois mois Ă compter de la dĂ©claration d'appel pour remettre ses conclusions au greffe".La jurisprudence a prĂ©cisĂ© que "la caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel faute de notification par l'appelant de ses conclusions Ă l'intimĂ© dans le dĂ©lai imparti par l'article 911 du Code de procĂ©dure civile ne peut ĂȘtre encourue, en raison d'une irrĂ©gularitĂ© de forme affectant cette notification" Cass. 2civ du 16 oct. 2014 n° .Article 902 "Le greffier adresse aussitĂŽt Ă chacun des intimĂ©s, par lettre simple, un exemplaire de la dĂ©claration avec l'indication de l'obligation de constituer cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque l'intimĂ© n'a pas constituĂ© avocat dans un dĂ©lai d'un mois Ă compter de l'envoi de la lettre de notification, le greffier en avise l'avocat de l'appelant afin que celui-ci procĂšde par voie de signification de la dĂ©claration d' peine de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel relevĂ©e d'office, la signification doit ĂȘtre effectuĂ©e dans le mois de l'avis adressĂ© par le greffe ; cependant, si, entre-temps, l'intimĂ© a constituĂ© avocat avant la signification de la dĂ©claration d'appel, il est procĂ©dĂ© par voie de notification Ă son peine de nullitĂ©, l'acte de signification indique Ă l'intimĂ© que, faute pour lui de constituer avocat dans un dĂ©lai de quinze jours Ă compter de celle-ci, il s'expose Ă ce qu'un arrĂȘt soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire et que, faute de conclure dans le dĂ©lai mentionnĂ© Ă l'article 909, il s'expose Ă ce que ses Ă©critures soient dĂ©clarĂ©es d'office irrecevables".Le conseiller de la mise en Ă©tat a le pouvoir de relever d'office la caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel en cas de non-respect des prescriptions de l'article 902 du Code de procĂ©dure civile Cass 2civ. du 26 juin 2014 n° 906 et 911Les conclusions sont notifiĂ©es et les piĂšces communiquĂ©es simultanĂ©ment de leur remise au greffe par l'avocat de chacune des parties Ă celui de l'autre partie ; en cas de pluralitĂ© de demandeurs ou de dĂ©fendeurs, elles doivent l'ĂȘtre Ă tous les avocats question s'est posĂ©e de savoir si l'incident de caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel Ă©tait une fin de non recevoir ou une exception de procĂ©dure ? voir 914 al 2 du code de procĂ©dure civileLa caducitĂ© est considĂ©rĂ©e comme un incident d'instance mettant fin Ă 385 "L'instance s'Ă©teint Ă titre principal par l'effet de la pĂ©remption, du dĂ©sistement d'instance ou de la caducitĂ© de la ces cas, la constatation de l'extinction de l'instance et du dessaisissement de la juridiction ne met pas obstacle Ă l'introduction d'une nouvelle instance, si l'action n'est pas Ă©teinte par ailleurs Pour l'arrĂȘt du 7 avril 2016 n° 15-14154, il est prĂ©cisĂ© que "Mais attendu qu'ayant constatĂ© que le dĂ©lai d'appel n'Ă©tait pas expirĂ©, la cour d'appel a Ă bon droit dĂ©cidĂ© que le second appel formĂ© par M. X..., peu important qu'il ait Ă©tĂ© interjetĂ© alors que la caducitĂ© de la premiĂšre dĂ©claration d'appel n'avait pas Ă©tĂ© prononcĂ©e, Ă©tait recevable".Toutefois "La premiĂšre dĂ©claration d'appel formĂ©e par l'appelant Ă©tant rĂ©guliĂšre et ayant emportĂ© inscription immĂ©diate de l'affaire au rĂŽle, celui-ci est en consĂ©quence tenu de conclure dans le dĂ©lai de trois mois Ă compter de cette dĂ©claration sous peine de caducitĂ© de cette derniĂšre, la seconde dĂ©claration d'appel, formĂ©e ultĂ©rieurement, identique Ă la premiĂšre comme Ă©tant dirigĂ©e Ă l'encontre du mĂȘme jugement et dĂ©signant le mĂȘme intimĂ©, Ă©tant sans effet" Cass 2civ du 21 janvier 2016 n° 14-18631.2- Les motifs d'irrecevabilitĂ©Article 914 Les parties soumettent au conseiller de la mise en Ă©tat, qui est seul compĂ©tent depuis sa dĂ©signation et jusqu'Ă la clĂŽture de l'instruction, leurs conclusions, spĂ©cialement adressĂ©es Ă ce magistrat, tendant Ă dĂ©clarer l'appel irrecevable et trancher Ă cette occasion toute question ayant trait Ă la recevabilitĂ© de l'appel ; les moyens tendant Ă l'irrecevabilitĂ© de l'appel doivent ĂȘtre invoquĂ©s simultanĂ©ment Ă peine d'irrecevabilitĂ© de ceux qui ne l'auraient pas les conclusions irrecevables en application des articles 909 et 910 dĂ©lai de trois mois nouveau Ă compter de la notification des conclusions de l'appelant pour l' les actes de procĂ©dure irrecevables en application de l'article 930-1 "A peine d'irrecevabilitĂ© relevĂ©e d'office, les actes de procĂ©dure sont remis Ă la juridiction par voie Ă©lectronique"."Mais attendu qu'ayant relevĂ© que l'examen de la seule piĂšce produite par Mme Y..., soit une page imprimĂ©e extraite du RPVA le 23 mai 2012, rĂ©vĂ©lait que la dĂ©claration d'appel Ă l'encontre du jugement du 1er mars 2012 avait Ă©tĂ© dĂ»ment prĂ©parĂ©e par son avocat mais ne comportait aucune trace de son envoi au greffe, lequel ne l'avait en tout Ă©tat de cause pas reçue, c'est Ă bon droit que la cour d'appel, qui a exactement retenu que les diligences de l'article 930-1 du code de procĂ©dure civile devaient ĂȘtre effectuĂ©es dans le dĂ©lai requis, a, rĂ©pondant aux conclusions dont elle Ă©tait saisie, statuĂ© comme elle l'a fait" Cass 2civ. du 13 nov. 2014 n° 13-25035L'irrecevabilitĂ© est une fin de non recevoir qui tend Ă faire obstacle Ă l'action de l'adversaire sans que le juge ait Ă statuer sur les prĂ©tentions. Les autres incidents mettant fin Ă l'action pĂ©remption, dĂ©sistement, acquiescement.... II- L'autoritĂ© de la chose jugĂ©e au principalA- IrrecevabilitĂ© de la caducitĂ© ou de l'irrecevabilitĂ© aprĂšs la clĂŽture de l'instruction1- Devant la cour d'appelLe dĂ©cret introduit un alinĂ©a 2 Ă l'article 914 du code de procĂ©dure civile Les parties ne sont plus recevables Ă invoquer devant la cour d'appel la caducitĂ© ou l'irrecevabilitĂ© aprĂšs la clĂŽture de l'instruction, Ă moins que leur cause ne survienne ou ne soit rĂ©vĂ©lĂ©e postĂ©rieurement. NĂ©anmoins, sans prĂ©judice du dernier alinĂ©a du prĂ©sent article, la cour d'appel peut, d'office, relever la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'irrecevabilitĂ© de l'appel ou la caducitĂ© de Conforme Ă la jurisprudenceIl reprend la jurisprudence de l'arrĂȘt prĂ©citĂ© du 12 mai 2016 n° n° 14-28086 confirmĂ© par un arrĂȘt du 11 mai 2017 Cass 2civ 11 mai 2017 n° 15-27467 "Attendu que, pour dĂ©clarer caduque la dĂ©claration d'appel, l'arrĂȘt constate que M. Y... sollicite, dans ses conclusions rĂ©capitulatives prises le 15 septembre 2014, le prononcĂ© de la caducitĂ© de la dĂ©claration d'appel, puis, statuant "sur les demandes in limine litis de M. Y...", retient que Mme X... lui a signifiĂ© le 6 juin 2014 les conclusions qu'elle avait remises au greffe le 4 avril 2014 ;Qu'en statuant ainsi, en accueillant un incident que les parties ne pouvaient pas soulever devant elle, la cause de la caducitĂ© Ă©tant survenue ou rĂ©vĂ©lĂ©e antĂ©rieurement au dessaisissement du conseiller de la mise en Ă©tat, la cour d'appel, qui ne pouvait retenir la caducitĂ© qu'en la relevant d'office, a violĂ© le texte susvisĂ©"B- Insusceptible de recours indĂ©pendamment de l'arrĂȘt au fond1- Pour une stabilitĂ© juridiqueLe dernier alinĂ©a de l'article 914 du code de procĂ©dure civile prĂ©vient que Les ordonnances du conseiller de la mise en Ă©tat statuant sur la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'irrecevabilitĂ© de l'appel, sur la caducitĂ© de celui-ci ou sur l'irrecevabilitĂ© des conclusions et des actes de procĂ©dure en application des articles 909, 910, et 930-1 ont autoritĂ© de la chose jugĂ©e au 916 Les ordonnances du conseiller de la mise en Ă©tat ne sont susceptibles d'aucun recours indĂ©pendamment de l'arrĂȘt sur le 1355 du code civilL'autoritĂ© de la chose jugĂ©e n'a lieu qu'Ă l'Ă©gard de ce qui a fait l'objet du jugement. Il faut que la chose demandĂ©e soit la mĂȘme ; que la demande soit fondĂ©e sur la mĂȘme cause ; que la demande soit entre les mĂȘmes parties, et formĂ©e par elles et contre elles en la mĂȘme TempĂ©rance le dĂ©fĂ©rĂ© par requĂȘteArticle 916 al 2 Toutefois, elles peuvent ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©es par requĂȘte Ă la cour dans les quinze jours de leur date lorsqu'elles ont pour effet de mettre fin Ă l'instance, lorsqu'elles constatent son extinction ou lorsqu'elles ont trait Ă des mesures provisoires en matiĂšre de divorce ou de sĂ©paration de peuvent ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©es dans les mĂȘmes conditions lorsqu'elles statuent sur une exception de procĂ©dure, sur un incident mettant fin Ă l'instance, sur la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'irrecevabilitĂ© de l'appel ou la caducitĂ© de celui-ci ou sur l'irrecevabilitĂ© des conclusions et des actes de procĂ©dure en application des articles 909, 910, et requĂȘte, remise au greffe de la chambre Ă laquelle l'affaire est distribuĂ©e, contient, outre les mentions prescrites par l'article 58 et Ă peine d'irrecevabilitĂ©, l'indication de la dĂ©cision dĂ©fĂ©rĂ©e ainsi qu'un exposĂ© des moyens en fait et en ordonnances du prĂ©sident de la chambre saisie ou du magistrat dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident, statuant sur la caducitĂ© ou l'irrecevabilitĂ© en application des articles 905-1 et 905-2, peuvent Ă©galement ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©es Ă la cour dans les conditions des alinĂ©as prĂ©cĂ©dents.Lavocat du majeur qui fait lâobjet de la demande de protection a Ă©galement le droit dâ obtenir copie de tout ou partie du dossier ( article 1223 du code de procĂ©dure civile ). 2. Si la demande dâaccĂšs est formulĂ©e aprĂšs la dĂ©cision de mise sous tutelle ou curatelle : Le dossier est consultable au greffe du tribunal ( article 1222 Article 117 Constituent des irrĂ©gularitĂ©s de fond affectant la validitĂ© de l'acte Le dĂ©faut de capacitĂ© d'ester en justice ; Le dĂ©faut de pouvoir d'une partie ou d'une personne figurant au procĂšs comme reprĂ©sentant soit d'une personne morale, soit d'une personne atteinte d'une incapacitĂ© d'exercice ; Le dĂ©faut de capacitĂ© ou de pouvoir d'une personne assurant la reprĂ©sentation d'une partie en justice. Article prĂ©cĂ©dent Article 116 Article suivant Article 118 DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
Bonjour l'article 73 du code de procédure pénale prévoit que: "Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche.
CO2tEm.